Bientôt la fin du financement des pratiques non-conventionnelles ?
A défaut de démonstration d’efficacité des pratiques non-conventionnelles - à quelques exceptions près - , les doyens des facultés de médecine des universités belges recommandent de mettre fin à leur financement public.
A l’heure qu’il est, l’efficacité de l’ostéopathie (sauf quelques domaines particuliers du traitement des maux de dos), de l’homéopathie ou encore de l’acupuncture n’a pas été scientifiquement prouvée.
Dans une perspective de rationalisation des dépenses publiques, les doyens des facultés de médecine de l’ULB, l’UCL, l’Université de Mons, l’ULg, l’Université de Namur, la VUB, la KUL, l’UGent, l’Université d’Hasselt et de l’UA recommandent dès lors qu’il soit mis fin au financement public des pratiques non-conventionnelles.
Selon eux, un diagnostic et d’une indication de traitement préalables par un médecin devraient cadrer l’accès à ces praticiens.
Par ailleurs, les doyens se refusent à enseigner des éléments issus de ces pratiques tant qu’une évaluation scientifique sérieuse n’aura pas prouvé leur efficacité.
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