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Dépistage ou accompagnement ? L'un n'empêche pas l'autre

15/06/17
Dépistage ou accompagnement ? L'un n'empêche pas l'autre

Trois associations de défense et de promotion des droits des personnes en situation de handicap mental interpellent le Fédéral sur les moyens octroyés à l’accompagnement des personnes trisomiques.

Il y a peu, la ministre de la santé avait annoncé avoir débloqué 15 millions d’euros afin de permettre le remboursement partiel du test DPNI. Celui-ci permet de détecter les fœtus présentant le syndrome de Down, ou Trisomie 21 et est une alternative moins risquée au test par amniocentèses qui est dangereux pour le bébé. Si ce projet part d’une bonne initiative, les parents et les professionnels de santé sont choqués par une telle enveloppe, sachant que depuis des années, l’accompagnement et la prise en charge des personnes trisomiques manquent de moyens. Inclusion ASBL, Inclusie Vlaanderen et ANAHM asbl souhaitent avoir des réponses de la part de la ministre.

Pas de Budget

La lettre ouverte du Docteur Guy Dembour, en partenariat avec d’autres signataires, publiée dans La Libre fait échos aux revendications des 3 associations. Cela fait des années que le milieu de la trisomie attend des subsides, pour l’accompagnement, la recherche ... Les ASBL avaient déjà demandé à ce que soit pris en charge, pour les enfants ayant un QI inférieur à 86, le remboursement de la logopédie. Les Cliniques universitaires de Saint-Luc , dont fait partie le Dr Dembour, demandaient aussi une aide financière dans le projet de consultation multidisciplinaire. Pourtant, aucun budget n’a été alloué pour ces demandes, faute de moyens .

Les personnes trisomiques sont toujours là

Les trois ASBL soutiennent les familles lors de l’annonce du Handicap, mais aussi pour l’accompagnement de l’individu handicapé et ce tout au long de sa vie. "Le dépistage en lui-même n’empêchera pas la naissance d’enfants porteurs d’une déficience intellectuelle " soulignent-elles dans un communiqué conjoint. Dès lors, il est demandé à la ministre de soutenir ces enfants, qui appartiennent à la société belge, "dans leur différence".

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