Intégration des personnes d'origines étrangères sur le marché de l'emploi : la Belgique sur le carreau ?
En matière d’intégration des personnes d’origines étrangères sur le marché de l’emploi, les résultats de Belgique sont plutôt médiocres. Une situation qui perdure depuis longtemps déjà.
Ce n’est pas la première fois que la Belgique est pointée du doigt. Mercredi, l’OCDE publiait un rapport qui souligne le caractère peu inclusif du marché de l’emploi belge. L’organisation insiste aujourd’hui sur la nécessité de réfléchir à l’insertion professionnelle des réfugiés. Le service public national de l’emploi, qui a entendu l’appel, s’engage désormais à étudier la question. A coté des parcours d’intégration qui se généralisent à toute la Belgique, faudra t’il envisager l’organisation des programmes d’intégration professionnelle ? Une chose semble sure : la Belgique a toujours éprouvé des difficultés en matière d’insertion professionnelle des personnes étrangères.
Un étranger sur deux sans emploi en Belgique
Hormis les recommandations formulées par l’OCDE, l’office européen des statistiques, Eurostat donnait le pire score de l’Union européenne à la Belgique. Seuls 56,8 % des étrangers extra-européens ont un emploi en Belgique, soit près d’une personne sur deux.
Pourquoi la Belgique ?
Plusieurs raisons expliquent l’exclusion des étrangers sur le marché de l’emploi belge dont le faible niveau de formation des immigrants et un niveau d’exigences linguistiques élevé, surtout à Bruxelles. Mais ce n’est pas tout, puisque à diplôme égal, les étrangers rencontrent plus de discriminations à l’embauche. Il semblerait que le système de recrutement belge s’adapte moins bien à la réalité hétérogène de la société que celui d’autres pays européens. Enfin, La Belgique parait aussi faire face à des groupes d’immigrants plus difficiles à intégrer sur le marché du travail.
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