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L'intégration économique des immigrants au coeur de l'action de Theo Francken

09/02/15
L'intégration économique des immigrants au coeur de l'action de Theo Francken

Theo Francken livre son plan de bataille pour placer les demandeurs d’asile sur le marché de l’emploi. Et accélérer les expulsions des immigrants déniés d’un titre de séjour. Dans sa ligne de mire, un parcours d’intégration obligatoire en Wallonie pour favoriser la migration économique en Belgique.

Alors que l’OCDE souligne le manque d’intégration professionnelle des migrants en Belgique, Le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken prend les choses en main. Après l’opération Gaudi, véritable chasse aux migrants illégaux, il recommande la mise en place d’un parcours d’intégration obligatoire en Wallonie, similaire au système flamand. Les mots d’ordre ? Sévérité et efficacité.

Intégration professionnelle des migrants : le modèle flamand

En Belgique, seuls 20% des immigrants rejoignent le pays pour travailler ou poursuivre leurs études. Les 80% restants, dits d’immigration passive, migrent pour des raisons de regroupement familial ou de régularisation. Un déséquilibre trop important, estime Theo Francken dans un entretien pour l’Echo. En conséquence, il compte donner au modèle migratoire belge une direction plus économique.

Le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration a mis en avant les "résultats exceptionnels" du parcours d’intégration en Flandre, dont le caractère obligatoire expliquerait son efficacité. "Un demandeur d’asile qui a ses papiers a 90% de chances en plus qu’en Wallonie de trouver un travail", a-t-il expliqué avant d’enjoindre ses pairs francophones à instaurer le même système. Une proposition qui a été saluée par le MR. Pour rappel, le parcours d’intégration en Wallonie se fait sur base volontaire, à l’exception de la première étape qui est obligatoire.

Les mesures d’expulsion toujours plus sévères

En parallèle, Theo Francken compte poursuivre sa politique de tolérance zéro face aux immigrants illégaux. Désormais, le Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA) est compétent pour retirer le statut de réfugié ou de protection temporaire indépendamment de l’accord du gouvernement. Pour justifier cette mesure, Theo Francken invoque la lutte contre les organisations criminelles qui intentent à la sécurité de l’Etat, en conséquence directe des récents attentats de Paris.

Florence Monnoyer de Galland



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