Moins de places pour les demandeurs d'asile en 2015 : une "étape logique"
Le Conseil des ministres a approuvé le plan de réduction des places d’accueil pour les demandeurs d’asile en 2015, sur base de la proposition de ministre de la Sécurité et de l’Intérieur Jan Jambon et du secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Theo Francken.
Suite à la réduction du budget de Fedasil, décidée en conclave, la capacité d’accueil en 2015 sera diminuée de 2.057 places. Toutefois, 845 places tampons seront créées.
Une suite « logique »
« C’est une étape logique d’un plan de réduction qui a été élaboré en 2013 et repris dans l’accord gouvernemental », peut-on lire dans le communiqué de presse du ministre. « La procédure d’asile plus rapide et la baisse du taux d’occupation nécessitaient la révision du modèle d’accueil actuel. Avec ce plan, le gouvernement ramènera le nombre de places d’accueil au niveau normal d’avant la crise de l’accueil, tout en maintenant un réseau flexible et efficient. Grâce à la capacité-tampon prévue, ce dernier sera mieux adapté à une crise future ».
16.636 places d’accueil disponibles
La capacité d’accueil se composera dès lors en 2015 de 16.636 places d’accueil disponibles et de 2.193 places tampons. Cette proposition tient compte au maximum des exigences du nouveau modèle d’accueil (cohérence entre politique d’asile et politique d’accueil) et des priorités du plan de management et de l’accord du gouvernement (politique des groupes cibles, flexibilité de l’accueil, rationalisation et harmonisation).
Efforts égalitaires
Lors de la dernière crise de l’accueil (2009-2012), des structures d’urgence avaient été créées et la capacité d’accueil avait atteint un pic. En 2014, la réalité est toute autre : 4.000 places d’accueil sont vides. Etant donné que la crise de l’accueil ne se fait plus sentir, le nombre des places d’accueil sera ramené à la capacité normale d’avant la crise de l’accueil. Dans ce processus de réduction, un effort égalitaire est demandé à tous les partenaires de l’accueil (les centres fédéraux, les partenaires d’accueil non-gouvernementaux et les initiatives locales d’accueil).
Des places de réserve
Après la concrétisation du plan de réduction, 18.829 places subsisteront, dont 16.636 places effectives et 2.193 places-tampon. La capacité-tampon doit aider à faire face à une éventuelle augmentation du nombre des candidats-réfugiés et aussi à prévenir une nouvelle crise de l’accueil. Ces places-tampons restent disponibles et peuvent, dans un bref délai, être activées.
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