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Pas facile de trouver un emploi après 50 ans à Bruxelles

23/04/14
Pas facile de trouver un emploi après 50 ans à Bruxelles

D’après les chiffres d’Actiris sur l’évolution du marché de l’emploi bruxellois, la situation des travailleurs « séniors » n’est pas au beau fixe. Depuis 10 ans, le taux de chômage des seniors a doublé.

Depuis 10 ans, le nombre des +50 ans a plus que triplé en Région Bruxelloise tandis que leur taux de chômage est passé de 10% en 2002 à près de 20% en 2012.

Plusieurs facteurs expliquent cette croissance, d’après Actiris. Ils sont d’ordre réglementaire, démographique et économique.

 Les différents projets de réforme visant à retarder l’âge effectif du retrait de la vie active (modification du régime des prépensions, postposition de l’âge de départ effectif à la retraite…) ont eu pour conséquence d’accroître mécaniquement le nombre d’actifs inoccupés de plus de 50 ans.

 Sur les cinq dernières années, la croissance de la population de 45 à 64 ans a été plus rapide à Bruxelles (+10,9%) que sur l’ensemble de la Belgique (+7,5%). Le nombre d’actifs de 45 à 64 ans a crû de 15,5% en RBC (contre +12,8% en Belgique).

 les demandeurs d’emploi plus âgés sont davantage exposés aux risques de licenciement en raison notamment d’imputations réelles ou supposées d’une capacité d’adaptation. En outre, en Région bruxelloise comme ailleurs, les probabilités de sortir du chômage se réduisent sensiblement en fonction de l’âge.

Vieux de plus en plus tôt

Ce qui est complètement « paradoxal à l’heure où l’on tend à allonger la durée de vie active », commente Actiris. En cinq ans, le nombre de Bruxellois âgés de 45 à 64 ans disposant d’un emploi a progressé de près de 15%, ce qui est légèrement supérieur au taux de croissance belge (13%). Cependant, seul de le taux d’emploi des plus de 55 ans a connu une augmentation de 4%, résultat de la croissance globale de la population appartenant ces classes d’âge.

Les taux de chômage bruxellois sont 3 à 4 fois plus élevés qu’en Wallonie ou en Flandre, explique néanmoins Actiris dans son rapport. « Cela s’explique essentiellement par un moindre recours aux prépensions à Bruxelles, en raison notamment de la faible part de l’industrie dans le tissu sectoriel bruxellois ».

Lire aussi : « DUO for a JOB : s’intégrer pour travailler, travailler pour s’intégrer »



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