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Plan Sida : la position de la Ministre de la Santé critiquée par des ASBL

01/12/14
Plan Sida : la position de la Ministre de la Santé critiquée par des ASBL

Plusieurs ASBL, comme Plate-forme Prévention Sida, Ex Aequo ou encore SidAids Migrants, critiquent la position de Maggie De Block, ministre de la Santé, concernant le Plan national contre le Sida.

Tous les partis du gouvernement précédent avaient approuvé le Plan national contre le Sida : cependant, les trois associations pointent du doigt dans un communiqué que celui ci n’est "toujours pas opérationnel".
Exposé en octobre 2013, le Plan interfédéral de lutte contre le Sida a pour but que la lutte contre le VIH devienne un une priorité nationale, les entités fédérées regroupées autour du pouvoir.

La coordination du Plan avec les acteurs de terrain organisée par Maggie De Block ?

A une question parlementaire du député Ecolo Benoît Hellings, Maggie De Block avait répondu qu’ « il est indispensable que l’implémentation éventuelle des actions de ce plan soit réalisée en concertation avec les entités fédérées […] dans le cadre de la Conférence interministérielle de la Santé publique », rapporte l’Avenir.
Les différentes associations rétorquent que « Si la prévention relève bien des entités fédérées, il est de sa responsabilité et de celle de son administration de piloter le Plan. C’est à la ministre fédérale de la Santé d’organiser la coordination du Plan avec les acteurs de terrain. Le fédéral s’était aussi engagé à mettre en place un monitoring du Plan à travers l’engagement d’un coordinateur général. On attend toujours… », rapporte l’Avenir.

Un Conseil national des personnes séropositives toujours pas opérationnel

Maggie De Block considère que la démédicalisation du dépistage relève des compétences des autorités fédérées. Or, l’ASBL Ex Aequo démontre que « Le dépistage est encore aujourd’hui en Belgique un acte médical qui nécessite la présence d’un médecin. Pour l’heure il s’agit donc encore d’une compétence fédérale. C’est à elle de prendre l’initiative pour changer le cadre légal et permettre d’aller dans la direction d’un dépistage délocalisé et démédicalisé, comme le valide le Plan », rapporte l’Avenir.
Le Conseil national des personnes séropositives n’est également toujours pas mis en place.



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