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Plus de CPAS flamands d'ici 2019 : et en Wallonie ?

22/01/15
Plus de CPAS flamands d'ici 2019 : et en Wallonie ?

Pour alléger les budgets communaux et ceux des CPAS, la Flandre propose la fusion dès 2019. La Wallonie, privilégiant habituellement la synergie, pourrait changer d’avis.

Les économies publiques sont à l’ordre du jour. La Flandre a décidé d’intégrer la gestion des CPAS dans la gestion communale d’ici 2019. Du côté wallon, on optait jusqu’ici pour la synergie entre pouvoirs publics. Plus pour longtemps.

Plus de CPAS en Flandre d’ici 2019

La décision a été approuvée le 16 janvier dernier : dès 2019, les compétences des conseils de CPAS seront relayées aux conseils communaux. Cette nouvelle mesure figure dans l’actuel accord de gouvernement ainsi que dans les notes des ministres flamands du Bien-être Jo Vandeurzen (CD&V) et de l’Intérieur Liesbeth Homans (N-VA).

Synergies wallonnes

En Wallonie, le développement des synergies entre communes et CPAS s’est développé et accentué avec la Déclaration de Politique Régionale 2009-2014. Aujourd’hui, la question de la fusion totale est clairement sur la table. D’après le ministre wallon des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l’Energie Paul Furlan (PS), la fusion est possible, mais sur base volontaire.

Aucune obligation de fusion

« On permettra dans un processus de consensus de fusionner les CPAS et les communes », a-t-il indiqué au micro de la RTBF. A ce stade, Paul Furlan a affirmé qu’il n’y avait aucune obligation. Du côté des CPAS, certains craignent de perdre leur indépendance face à l’investissement politique dans les décisions des CPAS.

Non aux fantasmes économiques

Selon Claude Emonts, Président de la Fédération des CPAS Wallons, « les décisions prises uniquement sur base budgétaire sont des décisions qui peuvent être néfastes à la longue. Oui au changement dans les CPAS si c’est pour une amélioration des traitements faits pour les bénéficiaires, non s’il s’agit simplement de fantasmes d’économie à la petite semaine qui mettrait en péril une avancée dans notre pays », a-t-il indiqué au micro de la RTBF.

Et le bénéficiaire dans tout ça ?

Le CPAS protège ses bénéficiaires en toute confidentialité, il ne faudrait pas qu’ils s’en trouvent désabusés. Claude Emonts ne veut pas intégrer le débat politique dans l’Aide Sociale, le bénéficiaire en souffrirait, « il y aurait introduction d’un débat partisan dans les décisions ».



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