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Tabacologue, métier polyvalent

03/06/16
Tabacologue, métier polyvalent

Être tabacologue, professionnel du monde médical, de la santé ou de la psychologie, requiert une certaine polyvalence.

Être tabacologue demande diverses qualités, notamment d’écoute, de gestion, de communication, mais aussi de soutien. Le tabacologue est un professionnel du monde médical, de la santé ou de la psychologie qui a suivi une formation en tabacologie et qui accompagne les fumeurs vers un arrêt de la consommation tabagique. Le cancer du poumon est un des plus fréquents et des plus mortels. Il est la première cause de décès par cancer chez les hommes et la deuxième chez les femmes. Zoom sur le métier.

Un travail en amont

Le tabacologue effectue un travail en amont de l’oncologue, qui intervient une fois le cancer déclaré. Il travaille tant avec les personnes qui ont déjà décidé d’arrêter de fumer qu’avec celles qui n’ont pas encore fait leur choix (les mineurs ou les femmes enceintes par exemple). Les consultations se font individuellement ou en groupe.

Plusieurs séances

Le tabagisme crée une dépendance physique, psychologique et comportementale, dont le tabacologue tient compte lors de son travail avec le fumeur, qui se divise en plusieurs types de séances :

1) Un bilan tabagique afin d’évaluer les trois dépendances : l’âge du début de consommation, les tentatives d’arrêt, les circonstances favorisant la consommation, la motivation et les freins poussant le fumeur à arrêter, etc. Le tabacologue explique les moyens de sevrage existants et élabore un plan de sevrage personnalisé avec le fumeur. Un traitement médicamenteux (attribué par le tabacologue s’il est médecin ou par un médecin) est envisagé.

2) Des séances de suivi sont organisées sur le long terme afin de soutenir le fumeur dans sa démarche et prévenir les rechutes.

Cadre professionnel

Le tabacologue est un psychologue ou un professionnel de la santé (médecin, infirmier, sage-femme, pharmacien, kinésithérapeute, dentiste, diététicien, ergothérapeute) qui a suivi et réussi une formation complémentaire en tabacologie reconnue par l’INAMI.

Le titre de tabacologue n’est pas protégé, même si la mutuelle prévoit un remboursement partiel de huit consultations sur une période de deux ans chez un tabacologue reconnu, qui travaille soit en privé, soit dans un Centre d’Aide aux Fumeurs (CAF).

Formations

Le Fonds des Affections Respiratoires ASBL (FARES), en collaboration avec l’ULB, l’UCL, l’ULg et la Société Scientifique de Médecine Générale organise une formation en tabacologie. Le minerval s’élève à 900€ et la formation est répartie les samedis, de septembre à juin de l’année académique. Elle vise principalement les professionnels de la santé intéressés par la question du tabagisme. Au terme de la formation, un certificat de tabacologie (qui donne accès aux remboursements) est délivré.

Plus d’infos : http://www.fares.be/fr/tabac-formations-tabacologie/



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