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Une prise en charge importante d'enfants maltraités par l'Aide à la Jeunesse

26/11/14
Une prise en charge importante d'enfants maltraités par l'Aide à la Jeunesse

En 2013, l’Aide à la Jeunesse a pris en charge 42.269 jeunes en difficulté ou en danger. Une augmentation de 12% d’enfants maltraités a été constatée en Fédération Wallonie-Bruxelles, par rapport à 2012.

Pour 63% des cas, les enfants sont victimes de négligence.
Un tiers des enfants pris en charge sont victimes de maltraitance physique (ou suspicions sévères) et 1.159 enfants de maltraitance psychologique. Les cas de maltraitance sexuelle suivent ensuite. L’AIJ a pris en charge près de 886 petites victimes en 2013, soit plus de deux cas par jour.

Les services d’aide à la jeunesse trop difficiles d’accès ?

Anne Lambelin et Dimitri Legasse, des députés socialistes ainsi que le ministre André Flahaut sont allés à la rencontre jeudi dernier de l’Aide à la jeunesse en Brabant Wallon.
Anne Lambelin explique que « Les services de l’Aide à la jeunesse ne sont pas toujours simples à atteindre par les jeunes. Dans certaines communes excentrées, c’est simplement une question géographique, de distances. On doit trouver des solutions. Ce pourrait être ouvrir des permanences, pourquoi pas dans les écoles provinciales. On doit identifier des endroits où on pourrait le faire », rapporte l’Avenir.
Regrouper en un seul endroit les différents services d’aide à la jeunesse, éparpillés dans une même ville, serait profitable.

Un accès au logement de plus en plus compliqué pour les jeunes

Les jeunes ont de plus en plus de difficulté d’accès au logement et notamment ceux issus du secteur de l’Aide à la jeunesse.
"Il n’y a pas assez de logements sociaux en Brabant wallon. Au-delà de ça, il y a aussi un problème au niveau des conditions d’attribution des logements sociaux en ce qui concerne les jeunes qui viennent de l’aide à la jeunesse. C’est la limite du système à points. Nous allons demander au ministre Furlan de revoir ce système. Il semble y être favorable. », conclut Anne Lambelin au journal L’avenir.



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