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Coup de pouce pour les restaurants sociaux et épiceries sociales de Wallonie

23/03/17
Coup de pouce pour les restaurants sociaux et épiceries sociales de Wallonie

Le Parlement wallon a adopté à l’unanimité le décret insérant des dispositions relatives à l’aide alimentaire dans le Code wallon de l’Action sociale et de la Santé. Ce décret vise à pérenniser et à garantir les actions menées par les épiceries sociales et les restaurants sociaux auprès des personnes en situation de précarité.

À la base de ce décret, Maxime Prévot, ministre wallon de la santé et de l’Action sociale, se réjouit de pouvoir garantir aux épiceries sociales et restaurants sociaux un meilleur fonctionnement en pérennisant leur financement. Car le travail que réalisent ces associations est jugé essentiel pour les personnes précarisées. Elles créent du lien et font des bénéficiaires des acteurs responsables de leur propre réinsertion sociale.

Des sous et des agréments

Afin d’optimiser le fonctionnement des épiceries sociales et des restaurants sociaux, le ministre a décidé d’octroyer des moyens nouveaux qui seront mis à disposition des opérateurs via un financement annuel de 935.000 €. Ce budget garantira ainsi la pérennisation de leurs activités sur le long terme et l’amélioration de l’accompagnement social des citoyens les plus fragilisés. Ce financement correspond à 21 restaurants sociaux et à 62 épiceries sociales.

Par ailleurs, ce décret prévoit également une programmation du nombre d’agrément par province qui permettra de doubler les opérateurs dans les années à venir, ce qui renforcera encore davantage l’aide et l’accueil proposés aux personnes les plus précarisées.

Rôle essentiel en matière de lutte contre la précarité

Les épiceries sociales et les restaurants sociaux jouent un rôle essentiel en matière de lutte contre la précarité. Ces structures favorisent la réinsertion sociale des personnes précarisées en mettant à leur disposition des lieux d’accueil où ils peuvent bénéficier de repas à un coût réduit et d’un accès à des produits alimentaires et d’hygiène de qualité à un prix inférieur à celui pratiqué dans le circuit commercial. Les épiceries sociales et les restaurants sociaux sont aussi une porte d’entrée vers un suivi social de personnes précarisées.

Leurs missions s’inscrivent pleinement dans une volonté de responsabilisation en donnant aux personnes en situation de précarité les moyens de gérer et de choisir elles-mêmes leurs achats ou de participer aux frais d’un repas, bases qui leur permettront de retrouver la dignité dans une dynamique de non-assistanat.

Mesures subsidiaires

Maxime Prévot a également souhaité que ce décret prévoit des mesures pour :

 renforcer la concertation entre les acteurs de terrain au sein d’une coupole participative ;
 améliorer l’accueil et l’accompagnement des personnes précarisées ;
 encourager une alimentation saine, équilibrée et de qualité ;
 limiter le gaspillage alimentaire ;
 etc.

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