Les psychomotriciens belges mieux reconnus en France
L’Union Professionnelle Belge des Psychomotriciens Francophones (UPBPF) annonce que le chapitre qui concerne les psychomotriciens dans le Code de la Santé publique français a été mis à jour. Les nouveaux éléments permettent de penser un allègement des contraintes pour les diplômés belges qui souhaitent exercer en France.
La profession de psychomotricien a la vie dure. Depuis près d’un an, les praticiens et les étudiants en psychomotricité ont dû faire face a la non-reconnaissance de leur travail par la ministre fédérale de la santé. Des procédures ont été enclenchées, sans véritable succès. Il y a peu, l’ Union Professionnelle Belge des Psychomotriciens Francophones (UPBPF) faisait un point sur la situation, et déclarait continuer le combat à travers une action auprès de la Cour constitutionnelle. Pour le moment, la non-reconnaissance de la psychomotricité pose problème : quel avenir pour les professionnels et les étudiants ? En France, les psychomotriciens belges ont une chance d’exercer pleinement leur métier.
Qu’en est-il chez nos voisins ?
Au niveau européen, la psychomotricité ne cesse de se développer depuis des années. Le Forum Européen de la Psychomotricité (FEP) est créé en 1995, et plusieurs pays reconnaissent la psychomotricité comme une pratique à part entière et indépendante. De nombreux pays d’Europe ont adhéré au FEP et contribuent au développement de la psychomotricité. Des passerelles existent, permettant à un psychomotricien de pratiquer dans d’autres pays, comme la France par exemple. Dans un communiqué, l’UPBPF précise que le code de la santé publique français fait état d’éléments permettant de penser à un allègement des contraintes pour les diplômés belges en psychomotricité souhaitant exercer en France. Désormais, une seule année de pratique à temps plein de la profession, au lieu de deux, permettrait l’ouverture d’un dossier régional d’autorisation à pratiquer.
Un combat sans fin
L’UPBPF , en coordination avec la Fédération des Étudiants Francophones (FEF), avait mené un travail de fond afin de consolider la profession de psychomotricien. En Juin 2016, Maggie De Block refusait la profession de psychomotricien comme une profession paramédicale à part entière. S’en sont suivi des manifestations et une action en justice de 6 bacheliers en psychomotricité, qui n’ont malheureusement pas obtenu gain de cause. L’UPBPF et la FEF décident en Mars de faire appel. Aujourd’hui, les deux associations ont engagé une action auprès de la Cour Constitutionnelle , et restent mobilisées jusqu’à la reconnaissance de la profession.
La Rédaction
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