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Les tabous de la violence dans le couple

14/12/01

Le couple n’est pas toujours une histoire d’amour. Une femme sur trois dit avoir subi de la violence physique intrafamiliale, et 13.4% d’entre elles, des violences physique et sexuelle grave de la part de leur partenaire. Ce sont les résultats d’une enquête réalisée par le Centre universitaire du Limbourg en 1998. Les victimes appartiennent à toutes les classes d’âge, classes sociales et à différentes nationalités.

Une campagne nationale a donc été lancée depuis le 10 novembre, financée par les services du premier ministre, Guy Verhofstad, et de la ministre de l’Emploi et de l’Egalité des Chances, Laurette Onkelinx.

Un avant-projet de loi, adopté par le Conseil des Ministres, prévoit une meilleure protection de la victime. Il prévoit la possibilité d’écarter l’auteur des violences du domicile conjugal, et de doubler les peines prévues permettant de délivrer un mandat d’arrêt.

Ces mesures législatives, comme la campagne de sensibilisation, s’intègrent dans le plan fédéral de lutte contre la violence envers les femmes, décidé par le gouvernement en mars dernier. Plusieurs autres mesures sont mises en place, comme l’augmentation des bureaux d’assistance aux victimes qui passeront de 84 à 196 (un bureau dans chaque zone de police), la possibilité de certificats médicaux spéciaux pour les violences physiques et sexuelles, la mise au point d’une politique judiciaire en matière de violence intrafamiliale...



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