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« Mon job, mon choix » : casser les stéréotypes de genre dans les métiers

19/10/16
« Mon job, mon choix » : casser les stéréotypes de genre dans les métiers

« Mon job, mon choix », est la nouvelle campagne de l’organisation patronale Beci, qui a pour but de casser les stéréotypes dans le choix des métiers réservés aux hommes et aux femmes, surtout pour les métiers en pénurie.

Un homme sage-femme, une femme maçon… C’est plutôt rare… Et pourtant. La FWB avait déjà fait un pas en avant, en adoptant un décret pour plus d’égalité entre hommes et femmes. Fin août, Bruxelles adoptait le genderbudgeting… C’est au tour de l’égalité en matière de choix du travail à présent. Même si les clichés ont la peau dure, le projet de l’organisation patronale Beci, soutenu par la Secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances de la Région bruxelloise, Bianca Debaets, veut prouver le contraire. « Mon job, mon choix » vise à casser les stéréotypes concernant les métiers réservés aux garçons et aux filles.

Objetcif

L’objectif du projet est d’élargir les possibilités d’emploi pour les jeunes, sans tenir compte de leur genre. Que ceux-ci veuillent se lancer dans la formation d’un métier considéré « atypique », leur genre ne devrait désormais plus être une contrainte. Concrètement, Beci a recherché des hommes et des femmes actifs professionnellement et qui ont accepté de témoigner de leur métier.

Des métiers plus concernés que d’autres

Certains secteurs sont plus concernés que d’autres. Notamment celui des soins de santé : infirmiers, sages-femmes… Ces métiers sont occupés à 99% par des femmes. Pour Bianca Debaets, « Depuis des années, nous voyons à Bruxelles que la recherche de travail chez les jeunes se passe de manière stéréotypée. Avec la politique d’Égalité des Chances, je tiens à garantir à chacun la chance d’exercer l’emploi qu’il ou elle souhaite exercer, et pour lequel il existe un avenir. Il y a des femmes qui veulent être plombier ou informaticienne, mais qui n’osent pas se lancer car notre société est stéréotypée et réserve ces professions aux hommes. L’inverse est également vrai : les garçons doivent pouvoir opter librement pour devenir infirmier. L’accès à une profession ne doit pas être déterminé par le sexe d’une personne. »

Plus d’informations : http://www.monjobmonchoix.be/



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