Un site de l'Agence pour le Non-Marchand
Informations, conseils et services pour le secteur associatif

Peut-on traiter la maladie de Parkinson ?

11/04/16
Peut-on traiter la maladie de Parkinson ?

Ce 11 avril, c’est la Journée mondiale de sensibilisation à la maladie de Parkinson. Les traitements de Parkinson sont variés, mais actuellement, la maladie ne peut être guérie.

La maladie de Parkinson concerne, en Belgique, près de 40 000 personnes. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette déficience neurologique ne touche pas que les seniors, certaines formes précoces existent. Le Guide Social s’est penché sur cette affection particulière et les traitements actuels.

L’université de Liège innove

MoVeRe est un groupe scientifique qui a vu le jour en 2009, à Liège et qui développe la recherche sur la maladie, pour une meilleure prise en charge des patients. L’originalité est l’approche multidisciplinaire. Plusieurs spécialistes s’attaquent à la maladie, en vue d’améliorer le traitement des troubles de la marche et le diagnostic des patients. De plus, les patients eux-mêmes sont invités à contribuer, avec leurs accords, en répondant à un questionnaire et en se soumettant à plusieurs tests (prise de sang, IRM…).

Quels sont les traitements actuels ?

Les Cliniques Universitaires de Saint-Luc préconisent diverses formes de traitement, même si la maladie ne peut encore être guérie.

L’objectif général du traitement est de remplacer la dopamine manquante. Le traitement n’est pas standardisé, mais choisi en fonction du profil du patient. Il existe deux grands types de traitement de substitution :

1) un précurseur de la dopamine (la lévodopa), se transforme en dopamine à l’intérieur du cerveau. Il s’agit d’un traitement très efficace et assez simple à utiliser à court terme. A long terme, l’administration de lévodopa peut provoquer, chez certains patients, des fluctuations motrices importantes (alternance de phases de lenteur suivies de phases de mouvements).

2) un agoniste de la dopamine. Ils miment les effets de la dopamine. Ils sont moins puissants, mais souvent suffisants en monothérapie durant les premières années de traitement. Ils provoquent moins de fluctuations motrices et peuvent même réduire celles induites par la lévodopa.

Il y a des alternatives ?

Toujours selon Saint-Luc, le traitement doit être global et pas seulement médicamenteux. Chez certains patients il est important d’associer des traitements non-médicamenteux comme la kinésithérapie, l’ergothérapie ou la logopédie. Par exemple, les troubles de l’équilibre peuvent être améliorés grâce à la kinésithérapie, les difficultés de déglutition grâce à la logopédie. Quant à la chirurgie, elle ne concerne qu’une minorité de patients (à peine 100 par an en Belgique). Elle améliorera nettement l’état clinique d’un tiers des patients opérés mais les autres garderont quelques problèmes ou ne verront pas d’amélioration du tout.



Ajouter un commentaire à l'article





« Retour