Santé mentale : enquête sur les aidants bruxellois

Avant d’organiser une telle campagne, il est indispensable d’évaluer la mesure dans laquelle la réflexion sur les aidants-proches et les pairs aidants est déjà établie en Région bruxelloise. Sur une initiative d’Interface, la Plate-forme de concertation pour la Santé Mentale en Région de Bruxelles-Capitale a donc récemment lancé un questionnaire sur le sujet. L’enquête vient d’être prolongée jusqu’au 31 mars.

Pair aidant

Le premier volet est consacré à l’intégration du concept de pair aidant (PA) dans les équipes soignantes. Le PA est un membre d’une équipe soignante qui vit ou qui a vécu un problème de santé mentale. Son vécu et son cheminement vers le rétablissement ont pour but de servir de modèle d’identification, d’offrir du soutien et de l’information à des personnes qui vivent des situations similaires.

Aidant-proche

Le second volet, quant à lui, est consacré à la collaboration avec l’aidant-proche (AP) dans les institutions de soins. L’AP est défini par la loi du 12 mai 2014 comme la personne "qui apporte une aide et un soutien continu ou régulier à la personne aidée". Elle doit être majeure ou mineure émancipée, être un proche parent (tout parent jusqu’au 4ème degré, y compris par alliance) et/ou avoir développé une relation de confiance et de proximité avec la personne aidée. Elle doit exercer le soutien et l’aide à titre non professionnel, d’une manière gratuite et avec le concours d’au moins un intervenant professionnel. L’investissement en temps doit être d’au moins 20 heures par semaine, calculé sur une période de 6 mois et doit avoir des répercussions sur la situation professionnelle et/ou familiale de l’aidant proche.

Lien vers l’enquête