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Un centre médical dans le métro

21/04/15
Un centre médical dans le métro

Début Mai, un projet pilote de centre médical ouvrira ses portes dans la station de Métro de la gare centrale à Bruxelles

Le mot d’ordre du moment en matière de santé, c’est l’accessibilité aux soins pour tous. Alors que le patient est placé en vedette de la carte blanche de la ministre de la Santé publique et des Affaires sociales Maggie de Block (Open Vld), la Stib et le réseau Brussels Quality Medical se sont passé le mot. La société des transports bruxellois lance un projet de centres médicaux à destination de ses usagers, directement situés dans ses stations de métro. Le premier centre ouvrira début mai dans la station de la gare centrale.

Une consultation médicale entre deux correspondances

L’ambition de ce projet est tout à fait louable, en ce sens qu’il vise à favoriser l’accès aux soins aux navetteurs de la Stib. Nombreuses sont les personnes à continuellement repousser un rendez-vous médical, sous prétexte qu’elles n’ont pas le temps et que se déplacer jusqu’au cabinet de son médecin traitant est trop contraignant. Désormais, les navetteurs n’auront plus d’excuses : le centre médical ouvrira ses portes au coeur de la station de métro de la gare centrale. De 6h30 à 19h en semaine et la matinée du samedi, le personnel médical accueillera toutes les personnes qui le souhaitent sans rendez-vous.

Quel personnel de soins ?

Le centre médical de la gare centrale proposera, bien évidemment, des services de soins dispensés par des professionnels de la santé : quatre personnes à l’accueil, trois infirmières et deux médecins. Les services de soins proposés se cantonneront à la médecine générale : prise de sang, certificat médical, ordonnance, auscultation de base. Un rapport de cette consultation sera envoyé au médecin traitant du patient sous 48h. Comme l’explique Patrick Van Achter au journal Le Soir, administrateur délégué de Brussels Quality Medical, " Il ne s’agit pas de prendre la place du médecin traitant mais de le décharger ".

Si le projet rencontre le succès, la Stib pourrait multiplier l’apparition des centres médicaux dans ses stations de métro. Toutefois, on se demande dans quelle mesure l’image du métro en général, souvent considéré comme vecteur de microbes et virus, ne freinera pas la volonté des patients à se faire soigner directement dans les stations.



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