Aide juridique aux refugiés : plus de moyens pour un service en demande

Depuis septembre 2015, une aide juridique de première ligne à l’attention des réfugiés est mise en place par le Ministre des Maisons de Justice au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rachid Madrane, la Commission d’Aide juridique de Bruxelles et l’Ordre français des Avocats du Barreau de Bruxelles.

Les débuts au Parc Maximilien

La démarche permettait alors aux oubliés du Parc Maximilien d’avoir accès gratuitement à des informations juridiques, un premier avis juridique ou des renseignements pratiques prodigués par un avocat ou d’un juriste lors d’une consultation confidentiel. La CAJ offrait un cadre d’action aux avocats pour recevoir les réfugiés dans deux véhicules de commandement mis à disposition par le SIAMU et sa Ministre de tutelle, Cécile Jodogne. Où en sommes-nous aujourd’hui, 4 mois après l’entré en vigueur de ce plan d’aide juridique décentralisé ?

Subvention complémentaire

Le recours en hausse aux permanences juridiques décentralisées par les demandeurs d’asile incite le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à accorder pour l’année 2015 une subvention complémentaire de 12.000 euros à la Commission d’aide juridique française de Bruxelles (CAJ). Ces ressources contribueront à la prise en charge des frais liés au besoin d’aide juridique pour les réfugiés. Les chiffes témoignent à ce jour de plus 500 sollicitations du service de la CAJ par des demandeurs d’asile.

Promotion du service envers les réfugiés

Une fiche d’information en français, en arabe et en anglais a d’ailleurs été réalisée par la CAJ de Bruxelles et est mise à disposition des demandeurs d’asile. Elle procure des informations aux réfugiés concernant leurs droits liées à leur demande d’asile et au déroulement de la procédure.

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