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Se déplacer à vélo en tant que soignant : allier cohérence et bien-être

09/09/20
Se déplacer à vélo en tant que soignant: allier cohérence et bien-être

Entre les maladies cardiovasculaires et respiratoires, la pollution fait chaque année toujours plus de victimes en Belgique. Pour beaucoup de soignants, se déplacer en vélo au quotidien, c’est faire le choix de la cohérence et du bien-être.

Si se déplacer en vélo c’est prendre le risque de se faire mouiller par la pluie, pédaler pour aller au travail rime aussi avec déconnexion, activité physique quotidienne, moins d’embouteillages et moins de pollution. Pour toutes ces bonnes raisons, de plus en plus de soignants à domicile ou en structure font le choix d’aller travailler uniquement à vélo.

À la recherche de cohérence

Ce mardi 8 septembre 2020, l’Agence Européenne de l’Environnement (AEE) a publié son dernier rapport concernant l’impact de la pollution sur la santé. En Europe, la pollution de l’air a provoqué 400 000 décès prématurés en 2018, et tue donc plus d’une personne sur huit. Ajoutée aux nuisances sonores, la pollution augmente le nombre de maladies cardiovasculaires et respiratoires. Ces statistiques, de plus en plus de soignants les constatent : bronchites aiguës, allergies, asthme, troubles neurologiques, diabète, obésité, cancers et arrêts cardiaques se multiplient. Les enfants, les personnes âgées et les personnes vulnérables sont aussi plus à risque face à la pollution. En faisant ce choix écologique, ces soignants participent aussi à la réduction des inégalités en matière de santé.

 [A lire] : Rapide, écolo : le vélo ou la trottinette pour aller chez ses patients

Le vélo : des bienfaits remarquables

Si les villes intensifient leurs efforts pour faciliter la vie des cyclistes dans l’espace public, ce n’est pas pour rien. Prendre le vélo pour aller au travail, c’est s’assurer une pratique physique quotidienne, sans prendre sur son temps libre. Pédaler réduit fortement les risques de maladies cardiovasculaires et respiratoires, mais garantit également une bonne santé mentale. Beaucoup de soignants se sentent plus sereins : c’est un moyen de déconnecter, d’oxygéner son esprit, sans rajouter la source de stress que peuvent constituer les transports en commun.

Pratiquer le métier de soignant autrement

Les infirmières et sages-femmes de l’ASBL Wheel of care à Bruxelles ont décidé d’appliquer pleinement ce principe : le vélo, c’est à la fois préserver sa santé et l’environnement. C’est cet état d’esprit qu’elles adoptent au quotidien, en utilisant également un matériel médical plus écologique et en privilégiant l’humain et la prise en charge personnalisée.

D’autres soignants indépendants ou en structures optent aussi pour ce mode de transport. Se déplacer à vélo est de plus en plus accessible : les villes construisent des pistes cyclables, mettent des services de location à disposition et des garages sécurisés. Financièrement, cette initiative est aussi soutenue par la CP 200 : les entreprises ressortissantes de la convention doivent rembourser leurs employés à hauteur de 0,10€ le kilomètre (avec un plafonnement de 4€ par jour).



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