ASBL Le Ricochet : des solutions trouvées pour tous les enfants
Suite à la fermeture de l’ASBL Ricochet, accueillant 23 enfants en situation de handicap, l’AWIPH souhaite faire une mise au point.
L’Agence Wallonne pour l’Intégration des personnes Handicapées (AWIPH) désire réagir publiquement face à la fermeture de l’ASBL Le Ricochet. La fermeture de cette institution, financée par la Direction générale de l’Aide à la Jeunesse, agréé et partiellement subventionné par l’AWIPH, crée un réel froid dans le secteur.
« Nous avons tenu nos engagements »
Face à cette nouvelle, l’AWIPH tient à faire savoir publiquement qu’elle a « respecté ses engagements par rapport à ce service et continue à le faire ». « Depuis l’annonce de la fermeture du service, l’Agence, via sa cellule « cas prioritaires » (qui assure un suivi individuel des personnes et des familles lors de situations d’urgence), a travaillé, en collaboration avec la Direction Générale de l’Aide à la Jeunesse et la Santé Mentale, afin de trouver des solutions alternatives pour ces jeunes. A ce jour, une solution (définitive ou provisoire) a été trouvée pour chacun des jeunes sortant du service Le Ricochet. La cellule « cas prioritaires » continue à assurer un suivi et poursuit ses démarches actives en vue de trouver des solutions pérennes pour tous », annonce-t-elle.
« Nous avions prévenu Le Ricochet »
« Nous suivons le dossier depuis le début », commente Virginie Li Puma, chargée des relations presse à l’AWIPH. Coincés financièrement par un nouveau moratoire survenu l’été dernier empêchant l’Agence de subsidier partiellement de nouveaux projets, « nous avions informé Le Ricochet, faut-il le rappeler, initiative privée, que nous n’allions plus pouvoir les aider ». Même s’il faut l’avouer, l’apport de l’AWIPH n’aurait pas pu « sauver » la situation : sur 23 jeunes, seuls 3 enfants étaient tenus par des conventions nominatives, ceux-ci ayant une spécificité « plus Handicap ».
« Nous reconnaissons toutes les qualités du projet mais financièrement, cela se joue plus haut, au niveau politique », insiste Virginie Li Puma.
Des solutions provisoires ou définitives
Dans l’urgence, la cellule « cas prioritaires » de l’AWIPH, en collaboration avec la Direction Générale de l’Aide à la Jeunesse et la Santé mentale, a trouvé une solution définitive ou provisoire pour chaque enfant. « La cellule a rencontré chaque jeune et a imaginé une solution au cas par cas », explique Virginie Li Puma. Il existe en effet d’autres services en Wallonie impliquant un encadrement « au carrefour des compétences » pour les enfants atteints d’une maladie mentale, d’un handicap mental associé et protégés par l’Aide à la Jeunesse. L’AWIPH s’y engage, la cellule accompagnera ces enfants relogés sur le long terme.
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