Autopsie de la mort subite

Le Sénat a voté une proposition de loi sur l’autopsie du nourrisson lors d’une mort subite. Le texte, qui doit encore passer à la chambre, propose de ne plus mettre mort subite sur le certificat de décès qu’après une autopsie. Le médecin devra la proposer aux parents, qui signeront l’accord ou le refus.

L’enfant devra être transféré dans un centre pour mort subite d’un hôpital général. Les frais de transport, de l’autopsie, ainsi que du suivi psychologique seraient pris en charge intégralement par l’Etat, quelle que soit le lieu de décès. Les frais sont actuellement à charge des parents si le lieu de décès n’est pas l’hôpital.

Une centaine de nourrissons décèdent, chaque année, par mort subite. Elle est la première cause de mortalité infantile, avec 45% des décès avant un an.

L’autopsie faciliterait le travail de deuil des parents, permet une meilleure prise en charge des grossesses ultérieures, et fait progresser la recherche.