Un site de l'Agence pour le Non-Marchand
Informations, conseils et services pour le secteur associatif

La FWB prévient la radicalisation

13/02/18
La FWB prévient la radicalisation

Vendredi 9 février, le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte et le ministre des Maisons de Justice Rachid Madrane ont accueilli une délégation de membres de la Commission spéciale de lutte contre le terrorisme de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). A cette occasion, ils ont rappelé les initiatives de la FWB en matière de prévention de la radicalisation.

Suite aux attentats qui ont touché l’Europe ces dernières années, de nombreux outils de lutte contre la radicalisation voient le jour. C’est le cas de la Cellule PRE-RAD à Bruxelles par exemple. L’OSCE a souhaité prendre connaissance des mesures mises en place par la FWB à ce sujet. Les ministres Rudy Demotte et Rachid Madrane ont donc présenté le 9 février les outils mis en place pour lutter contre le radicalisme violent et renforcer la cohésion sociale dans la continuité de la réflexion initiée en 2015.

Un réseau d’aide aux citoyens et aux professionnels

En Fédération Wallonie-Bruxelles, un dispositif d’aide et de soutien à la prévention de la radicalisation est opérationnel depuis janvier 2017. Le "Réseau de prise en charge des Extrémismes et des Radicalismes Violents" s’adresse ainsi aux citoyens et aux professionnels grâce à la mise en place de plusieurs mesures :

 Un numéro d’appel gratuit et confidentiel (0800/111.72) qui tente d’apporter une réponse et d’orienter les demandes relatives à la prévention des radicalismes violents.
 Un Centre de ressources et d’appui (CREA) auprès de la cellule pédagogie Démocratie ou barbarie qui accompagne et soutient les institutions et les acteurs de la FWB dans leurs projets de prévention de la radicalisation. Le CREA propose ainsi des actions de sensibilisation pour les jeunes, mais aussi des programmes de formation sur le sujet à l’attention des professionnels de la jeunesse et des interventions auprès des acteurs de première ligne afin de les accompagner dans une démarche de prévention. Enfin, le CREA réalise des études et mets en réseau des chercheurs et experts du domaine à Bruxelles et en Wallonie.
 La création du Centre d’Aide et de Prise en charge de toute personne concernée par les Extrémismes et Radicalismes Violents (CAPREV) qui assure un soutien aux proches et aux intervenants de première ligne, ainsi qu’une prise en charge systématique et individualisée des personnes en voie de radicalisation violente. Le CAPREV assure ainsi l’accueil téléphonique du numéro vert, le soutient psycho-social aux personnes concernées et initie un parcours de désengagement adapté aux individus.

Plus de collaboration au sein du Réseau

A l’avenir, Rachid Madrane et Rudy Demotte annoncent que la dynamique de lutte contre la radicalisation sera accentuée par la signature prochaine du "Protocole de collaboration relatif à la prévention de la radicalisation violente", dont la mise en place a été approuvée par le gouvernement de la FWB mercredi 7 février. Ce protocole devrait renforcer les synergies entre les différentes composantes du Réseau de prise en charge des extrémismes violents de la FWB, les Régions wallonne et de Bruxelles-Capitale, et les 7 villes et communes actuellement parties prenantes (Bruxelles, Liège, Verviers, Namur, Charleroi, Anderlecht et Molenbeek-Saint-Jean).

Une réflexion sur le sujet depuis 2015

C’est grâce à la vaste réflexion initiée en janvier 2015 par la FWB que le Réseau de prise en charge des Extrémismes et des Radicalismes Violents a été mis en place. Le but de cette réflexion était de faire face à ce phénomène et de renforcer la cohésion sociale. "A chaque étape de la mise en place de sa stratégie préventive, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a toujours cherché à apporter des solutions durables aux causes multiples qui sous-tendent le processus de radicalisation, en évitant tous les amalgames et dans le respect des valeurs du vivre ensemble", rappellent ainsi Rudy Demotte et Rachid Madrane.

[A Lire]

 Un nouvel appel à projet pour la lutte contre le radicalisme
 Une formation à la radicalisation pour les professionnels
 Lutte contre le radicalisme : vers une re-fédéralisation des compétences ?



Ajouter un commentaire à l'article





« Retour