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Les jeunes fument moins, mais boivent toujours autant

23/09/09
Les jeunes fument moins, mais boivent toujours autant

Les jeunes fument moins, leur consommation de drogues illicites se stabilise. La consommation d’alcool reste stable également, mise à part la consommation épisodique sévère.

L’enquête ESPAD (projet d’enquête paneuropéenne sur l’alcool et d’autres drogues en milieu scolaire) a interrogé en 2007 plus de 100.000 jeunes de 15 à 16 ans dans 35 pays. Elle avait auparavant collecté les mêmes données en 1995, 1999 et 2003, ce qui permet de surveiller les évolutions. En Belgique, seule la Flandre a participé à l’enquête.

Tabac et alcool

En moyenne, 57% des jeunes interrogés ont déjà tenté de fumer des cigarettes. 29% ont fumé au cours des 30 derniers jours, dont 2% au moins un paquet par jour. Sur plusieurs années, la tendance de consommation régulière (au cours des 30 derniers jours) est à la baisse.

Environ 90% des jeunes de 15-16 ans ont déjà essayé l’alcool. 61% déclaraient en avoir consommé durant le mois passé. Les garçons préfèrent la bière, et les filles les spiritueux.

43% des jeunes ont rapporté une consommation sévère (5 consommations ou plus) au cours des 30 derniers jours. Cette tendance, à la hausse, est à mettre en rapport avec la mode du "binge drinking".

Drogues illicites

19% des jeunes interrogés ont essayé le cannabis. De nouveau, les taux varient fortement entre pays. Ils passent de 46% en République tchèque à 6% à Chypre, aux Iles Féroé, en Norvège et en Roumanie. En France, en Slovaquie et en Suisse, les taux sont environ d’1/3. 9% des garçons et 6% des filles ont rapporté une consommation de cannabis sur les 30 derniers jours.

7% ont déjà essayé des drogues illicites autres que le cannabis. Il s’agit le plus souvent d’ecstasy, de cocaïne ou d’amphétamines. Le LSD, le crack et l’héroïne (1 à 2%) sont moins souvent signalés.

Autres substances

En Pologne, en Lituanie, en France et à Monaco, près de 15% reconnaissent avoir déjà consommé des médicaments (tranquillisants ou sédatifs hors prescription médicale) pour "se défoncer".

La consommation couplée de médicaments et d’alcool est déclarée par 6% des jeunes interrogés.

(photo : mart1n)



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