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Pas facile d'être un enfant de parent détenu

17/11/06

En Belgique, une dizaine de milliers d’enfants sont confrontés annuellement à l’incarcération d’un de leurs parents, dans 80% des cas le père. Dans ce cadre, le Fonds Houtman a financé douze actions de terrain dans les prisons entre 2003 et 2005.

La détention d’un parent influence le développement psycho-affectif et social de l’enfant. La séparation souvent brutale peut s’accompagner du poids du secret, de la honte et d’un sentiment de culpabilité, d’un manque d’image parentale, qui insécurisent l’enfant. Son intérêt nécessite souvent le maintien de sa relation avec le parent incarcéré.

Les initiatives ont pris différentes formes : espaces d’accueil pour les familles, aménagement des visites des enfants à la prison de façon ludique et interactive, soutien psychologique et activités créatives autour de la relation parentale, réseau de bénévoles accompagnant les enfants pour les visites...

Le Fonds a également soutenu un processus d’analyse collectif associant des chercheurs de l’UCL et de la Fondation Travail-Université avec les intervenants des douze actions de terrain afin d’élaborer des cadres d’analyse rigoureux et d’affiner les instruments de travail des professionnels concernés par cette problématique.

Savoir plus :

Pour les professionnels, une synthèse de la recherche "Enfants parents détenus", sous la forme de six fiches thématiques, est disponible en ligne, dans les c@hiers du Fonds Houtman.




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