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Pétition de l'APEM T-21 : "On va contacter tous les partis politiques"

21/02/19
Pétition de l'APEM T-21 :

Offrir une meilleure qualité de vie aux personnes vieillissantes atteintes de déficiences mentales. C’est le message de la pétition remise aux pouvoirs publics par l’APEM T-21. Xavier Rainotte, le directeur général de l’asbl, nous livre son plan d’action !

On vous en parlait hier, la pétition qui a récolté près de 6.000 signatures a été remise au Parlement wallon, à la ministre de l’égalité des chances Alda Greoli et aux différents présidents des partis wallons. Elle demande, entre autres, une augmentation des postes de travail ainsi que la création de formation spécifique. Une problématique réelle et nouvelle, mise en lumière par l’asbl APEM T-21.

 [A lire] : Manque de personnel et de formation dans les SRA/SAPS : une pétition remise aux élus

Une nouvelle problématique

Dans les années 70, l’espérance de vie des personnes atteintes de déficience intellectuelle était de 30 ans. Aujourd’hui, elles peuvent vivre jusqu’à 65 ans et au-delà. « C’est une nouvelle problématique. On fait face aujourd’hui à la première génération de personnes déficientes mentales vieillissantes. Or, c’est un problème bien réel. Elle touche une communauté toute entière », nous explique Xavier Rainotte. Un problème qui n’a pas encore de solutions, du côté des autorités.

Un plan d’action concret

Maintenant que la pétition a été rendue, Xavier Rainotte déploie son nouveau plan d’action. « Nous allons resolliciter tous les différents présidents de partis, afin d’avoir leur position sur le sujet avant les élections. Comme ça, on pourra le leur rappeler après qu’ils soient élus ». Pour ce qui du Parlement wallon, ce dernier a confirmé la bonne réception de la pétition. « Comme on est en fin de législation, il faudra peut-être attendre la législature prochaine pour avoir un résultat ». Au-delà des délais, leur objectif est clair : une ou plusieurs de leurs demandes doivent être mises en place !

Le directeur d’APEM T-21 a bon espoir d’un dénouement positif. « Comme je l’expliquais, c’est une problématique réelle. Mais il faut rester pragmatique. A entendre le gouvernement, il n’y a plus d’argent pour l’enfance, pour le handicap, pour l’éducation, … Il n’y a plus jamais d’argent pour rien ! ».

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