Situation intolérable des internés en prison

Il n’y a pas assez de place en Défense sociale et en hôpitaux psychiatriques, indique SIMILES, association de familles et amis de personnes atteintes de troubles psychiques. Les malades psychiques internés se retrouvent alors dans les annexes psychiatriques de prison, conçues pour l’enfermement et non pour le traitement.

Quand un inculpé est atteint d’un trouble mental, il est confié à une Commission de Défense Sociale qui décide du séjour dans un établissement approprié. Il y a les Etablissements de Défense Sociale (EDS) et les établissements de soins psychiatriques acceptant ces patients.

En attendant une place dans un de ces établissements, les malades psychiatriques séjournent dans les annexes psychiatriques des prisons. Aucune thérapie ne peut y être mise en oeuvre, indique l’association de familles et proches de malades mentaux. Ces personnes vivent dans des annexes surpeuplées, sans traitement adéquat ni accompagnement psychologique.

Il n’y a pas assez de places en Défense sociale et les places en hôpitaux psychiatriques sont limitées. Il y a des listes d’attente, attente qui peut durer de 6 mois à un an.

Similes dénonce la situation de ces internés, et demande aux politiques de prendre conscience de la situation de souffrance des internés et de leurs familles. Elle propose comme première solution de prévoir des lieux d’hébergement adéquat pour les délinquants handicapés mentaux, qui bloquent des places dans les services hospitaliers.