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Trop de médicaments gaspillés dans les maisons de repos

05/03/14
Trop de médicaments gaspillés dans les maisons de repos

L’Inami planche avec les acteurs du secteur sur un nouveau plan d’économies importantes. GrÍ¢ce à certaines mesures budgétaires, comme la réduction du gaspillage de pilules dans les maisons de repos, l’Inami espère pouvoir économiser une vingtaine de millions d’euros par an, nous rapporte le journal Le Soir ce mercredi.

Phase test

Quelques maisons de repos se prêteront au jeu de la « prescription médicale individualisée ». Déjà pratiquée dans les hôpitaux, elle consiste à recevoir son médicament dans un petit gobelet comprenant la dose de médicament souhaitée. Les pharmacies centrales, responsables de la préparation et de la distribution dans les hôpitaux, mettront leur expertise au service des maisons de repos « cobayes ».

Eviter les médicaments superflus

« Selon une étude du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), un résident belge de maison de repos prend en moyenne 8 pilules par jour ! Alors que les pensionnaires ne représentent que 1,5 % de la population, ils consomment à eux seuls 5,6 % du budget des médicaments remboursés », peut-on lire dans le quotidien. Par une campagne de sensibilisation, l’Inami compte donc alerter les médecins et espère une réduction des volumes prescrits (estimée à 10 millions d’euros).

Prescription médicale individuelle

Si les gobelets individuels remplacent les boites de médicaments, la prescription médicale doit être adaptée également. « Les acteurs pharmaceutiques devront intégrer cette notion dans leur logistique : les conditionnements seront adaptés pour une délivrance et une facturation à l’unité », souligne Le Soir.

Ces nouvelles mesures devraient être applicables dès le 1er janvier 2015.



Commentaires - 1 message
  • Ce que j'ai pu constater à différentes reprises (et non, pas rares) en milieu hospitalier : une non-prise en compte des allergies et intolérances de personnes à certains médicaments, avec des conséquences importantes. Ces conséquences ont été de problèmes digestifs à des réactions graves.
    J'ai assisté par ex à une complète confusion mentale, des tremblements allant jusqu'à des gestes parasites, agitation, palpitations... le tout mis par le personnel sur le compte du ''il perd la tête'' Or, après s'être battus pour que l'on respecte les avertissements repris dans le dossier médicale, les symptômes ont complètement disparus). Achat ''en gros'' à des fins d'économie, mais aussi, et ceci même quand on amène ses propres médicaments, une négligence du personnel qui ne lit pas les dossiers. Y compris pour les intolérances graves au niveau de l'anesthésies générales. ( !). Ex. : une personne fortement allergique, présentant par ailleurs de graves problèmes respiratoires et cardiaques... C'est une remarque lancée au hasard de la conversation avec l'infirmier conduisant la personne jusqu'à la salle d'opération, alliée à la vigilance du malade qui a évité...

    Comment penser que vis-à-vis de personnes âgées qui ne peuvent plus se défendre (et n'en ont plus forcément la capacité), et particulièrement les plus pauvres et les plus vulnérables, ce sera mieux respecté et en milieu hospitalier et en maison de repos... ? D'autant si on accentue encore la démarche ''achat en gros'' ?

    Bomy jeudi 17 décembre 2015 13:33

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