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Un programme d'éducation pour prévenir les chutes à l'hôpital

12/05/15
Un programme d'éducation pour prévenir les chutes à l'hôpital

Des programmes éducatifs anti-chutes pour les personnes Í¢gées hospitalisées dans les services de rééducation se sont révélés très concluants.

D’après les chercheurs de l’University of Notre-Dame en Australie, l’action d’un personnel de soins formé à la prévention des chutes auprès des patients est très efficace pour réduire les risques. Pour les personnes âgées, et surtout celles qui suivent un programme de rééducation, ces chutes peuvent fréquemment causer des blessures. Au total, les chutes représenteraient jusqu’à 30% des petits accidents en milieu hospitalier.

Prévention des chutes : tout un programme

Les chercheurs australiens ont réalisé cette étude sur 3 606 personnes âgées d’environs 80 ans et hospitalisées dans des unités de rééducations. Auprès des patients, un personnel hospitalier formé à fournir non seulement des informations sur la gravité que peuvent engendrer les chutes, mais aussi décidé à établir un véritable plan d’action anti-chutes.

Au programme, c’est tout l’établissement, et principalement les kinésithérapeutes, qui se chargent de réduire au maximum le facteur de risques. Pour cela, il y a tout un planning de suivi des patients :

 une sensibilisation aux risques des chutes pendant les séances d’éducation thérapeutique

 des conseils et objectifs à déterminer avec les patients pour encourager leur mobilité en toute sécurité

 un suivi et une écoute régulière des patients pour déterminer leurs difficultés et leurs obstacles à franchir dans l’environnement hospitalier en termes de mobilité

Des résultats probants

En l’espace d’un an, les résultats de l’enquête se sont révélés probants. Pour le total des chutes, le risque s’est vu réduit de 40%, et de 35% pour les chutes causant des blessures. La preuve que le rapport humain, la communication et la sensibilisation peuvent être bien plus efficaces que des aménagements structurels seuls. D’après les chercheurs, c’est surtout le suivi régulier et le soucis des professionnels d’informer les patients au cours d’interventions multiples qui ont été un facteur fondamental de réussite. Ces programmes de prévention spécifiquement intégrés aux programmes de rééducations seraient probablement les bienvenus dans les services hospitaliers de notre pays.



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