Une journée pour les papas
A l’occasion de la "journée internationale de l’aliénation parentale" ce 25 avril, une délégation d’associations de familles éclatées ont été reçues par Melchior Wathelet, Secrétaire d’Etat à la politique des Familles.
Le Centre des Droits parentaux de Bruxelles, le Collectif des pères de Charleroi et le groupement d’enfants du divorce "J’aime Papa, j’aime Maman" ont voulu sensibiliser le secrétaire d’Etat sur le problème de la rupture de liens entre un parent et son enfant.
Les associations ont indiqué le nombre élevé d’enfants qui ne veulent ou ne peuvent plus voir un parent, et ont voulu sensibiliser le secrétaire d’Etat au syndrome de "l’aliénation parentale".
Ce syndrome est un désordre psychologique qui atteindrait l’enfant lorsque l’un des parents effectue sur lui, de manière implicite, un "lavage de cerveau" visant à détruire l’image de l’autre parent. Lorsque ça réussit, l’enfant rejette ou diabolise l’autre parent qu’il aimait auparavant, et fait indissolublement corps avec le parent aliénant. Cependant, la théorie reste controversée.
Pas d’accord sur le SECAL
Le secrétaire d’Etat a indiqué vouloir soutenir la mise en place d’un "tribunal des familles", le renforcement du SECAL (fonds de récupération des créances alimentaires), et la mise en place d’une méthode objective de calcul des contributions alimentaires.
Les associations ont marqué leur accord sur le tribunal des familles et l’objectivation du calcul, mais ont critiqué le soutien au SECAL, qui "contribue à l’harcèlement et l’évincement d’un parent". Pour les associations, il s’agit d’une "discrimination de soutien aux familles monoparentales au dépend de soutenir le couple uni qui tente d’élever son/ses enfants".
Le secrétaire d’Etat a annoncé sa disponibilité pour entendre les propositions de solution.
Commentaires - 2 messages
Ajouter un commentaire à l'article