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La griotte de la semaine : "Le prix de la santé"

14/11/19
La griotte de la semaine:

Au menu de la griotte de la semaine : de la chasse à la souris, des pop-corns et des chroniqueurs détestables aux idées nauséabondes.

Cette semaine, alors que l’intervention d’une sombre inconnue a suscité l’émoi de toute la francophonie au point d’inventer un algorithme permettant de calculer si on avait suffisamment réussi sa vie pour payer son divorce, je me suis demandé s’il en était de même pour la santé…

De fait, il n’est pas fallacieux de dire que notre gouvernement actuel joue avec notre sécurité sociale à la manière d’un chat face à une souris qu’il détient captive : il lui donne l’impression qu’elle va s’en tirer puis, sournoisement, lui donne un coup de patte pour mieux lui faire comprendre qu’elle ne survivra pas.

Soit, dans ce contexte, il n’est pas étonnant de constater qu’en 2019, la plupart des Belges décident de postposer certains soins de santé parce que financièrement, ça coince…

Les plus libéraux d’entre vous me diront que lorsque l’on n’a pas les moyens et que l’on a faim, on n’est pas obligé de manger au restaurant… Certes. Le problème, c’est que lorsque l’on est malade, on ne choisit pas le menu, on ne fait que payer l’addition.

Croire que remettre à plus tard ses soins dentaires ou son échographie de contrôle, c’est envisageable si on n’a pas suffisamment bien travaillé à l’école, c’est une logique dans laquelle on se refuserait tous de rentrer. Et pourtant, on y est.

Bref, comme dirait l’autre : si on a un salaire de misère, qu’on émerge du CPAS ou qu’on est au chômage et bien, on évite de se taper un cancer, dans ces cas-là.

M.

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