Un nouveau décret Bruxelles Formation pour plus de partenariats
Ce vendredi 25 mars 2016, le Parlement bruxellois a voté le nouveau Décret de Bruxelles Formation. L’objectif : favoriser les partenariats afin de répondre au mieux aux besoins actuels des chercheurs d’emploi et des entreprises.
L’accord de majorité 2014-2019 du Gouvernement francophone bruxellois fait de la formation professionnelle une priorité absolue. En février 2016, Bruxelles comptabilisait 99.828 chercheurs d’emploi. Parmi ceux-ci, 66,6% ont un niveau d’étude faible. Pour Didier Gosuin, Ministre de la Formation Professionnelle, "il est plus qu’urgent de proposer des solutions concrètes à la sous qualification des Bruxellois".
Transposer la réalité institutionnelle à celle de terrain
Pour rappel : Bruxelles Formation est régi par un décret datant de 1994. Pourtant, depuis, les collaborations entre Bruxelles Formation et les entreprises ainsi que les besoins en compétences plus pointues ont évolué ces dernières années. C’est la raison pour laquelle ce nouveau décret intervient. L’objectif est de déployer une politique qui fait correspondre la réalité institutionnelle à la réalité de terrain.
Pertinence et efficacité des mesures actuelles
Mais avant d’ajouter de nouvelles mesures, il est d’abord essentiel que les dispositifs existants soient pertinents et efficaces. C’est pourquoi le nouveau décret permet une rationalisation du secteur, ainsi qu’une meilleure cohérence et une meilleure collaboration entre les acteurs existants.
Cette modernisation se traduit notamment par :
– la collaboration avec les secteurs professionnels et les entreprises, tout particulièrement par le développement des formations en entreprises ;
– la prise en compte de la nouvelle ordonnance stage ;
– la certification des compétences acquises en fin de formation ;
– la prise en compte des droits des chômeurs en formation ;
– l’intégration du Bassin enseignement qualifiant – formation – emploi pour Bruxelles pour renforcer les synergies et les articulations entre ces trois compétences ;
« Il s’agit tout de même d’un décret qui n’a pas bougé depuis près d’un quart de siècle ! Il était temps de le remettre au goût du jour. Le grand enjeu était de revoir toutes les modalités juridiques afin de faire de ce décret une base légale solide à la formation professionnelle », se réjouit Didier Gosuin.
Commentaires - 1 message
Ajouter un commentaire à l'article