Les maisons médicales de plus en plus soutenues
Le Gouvernement wallon a adopté ce jeudi le décret et un arrêté d’exécution accordant plus de dispositions au secteur des Associations de Santé Intégrée (ASI).
MISE A JOUR DE L’ARTICLE DU 13/12/13
Une Association de Santé Intégrée, communément appelée « maison médicale », est un centre de santé intégré et pluridisciplinaire. Il contient au minimum des médecins généralistes, des infirmiers et des kinésithérapeutes. Certaines maisons médicales sont également constituées de psychologues, logopèdes, travailleurs sociaux, diététiciens etc.
Une plus grande efficacité
Le but des maisons médicales est de suivre le patient de manière globale et continue, à tous les niveaux. Ce travail pluridisciplinaire permet une meilleure qualité des soins, intégrant soins et démarches préventives de la santé.
Trop faible couverture
Malgré leur travail et leur productivité, ces ASI couvrent un très faible pourcentage de la Région wallonne. Seulement 5,5% de la population wallonne est prise en charge par les 52 Association de Santé Intégrée.
Un soutien politique
Le Gouvernement wallon, sur proposition d’Eliane Tillieux (PS), Ministre de la Santé, de l’Egalité des Chances et de l’Action Sociale, a donc décidé d’insérer dans le Code wallon de l’Action sociale et de la Santé, des dispositions permettant un accès plus optimal aux maisons médicales. Il souhaite désormais atteindre une couverture de 15% de la population. Le Gouvernement wallon a également décidé d’établir une programmation pour l’agrément de nouvelles maisons médicales qui souhaitent s’installer et ce, afin de les répartir de la meilleure manière qu’il soit.
Répondre aux besoins de la population et des médecins
"Les agrément seront octroyés sur la base d’un questionnaire et d’un plan d’actions pour les associations nouvellement constituées. Une subvention majorée de première installation (20 000 euros en plus des 50 000 euros annuels octroyés en moyenne à chaque ASI) pourra être attribuée durant les deux premières années afin de soutenir les ASI qui s’implantent dans des communes où les besoins socio-économiques sont élevés et/ou dans les communes où la densité de population est inférieure à 150 habitants au kilomètre carré.", a déclaré la ministre de la Santé et de l’Egalité des Chances, Eliane Tillieux.
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