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Etudiants et CPAS : fortes disparités

04/06/09
Etudiants et CPAS : fortes disparités

En Wallonie, quasiment 1/3 des bénéficiaires du DIS ont moins de 25 ans. Mais la proportion de ces jeunes remis aux études varie très fort d’une commune à l’autre, indique l’IDD.

Depuis la loi de 2002 sur le droit à l’intégration sociale, les étudiants peuvent bénéficier du revenu d’intégration sociale. Depuis, le nombre de jeunes bénéficiaires du DIS a augmenté près de 5 fois plus vite que les autres tranches d’âge : +26% pour les 18-24 ans, +6% pour les 24-64 ans. En 2007-2008, 4% des jeunes de 18 à 24 ans étaient au CPAS, soit un jeune sur 25.

Cette augmentation peut être la conséquence de l’amélioration de l’accès pour les jeunes à l’aide du CPAS, depuis la loi de 2002. Elle peut être aussi une indication de la précarisation croissante des jeunes (éclatement de la cellule familiale, paupérisation des parents), observée dans d’autres pays.

Les études sont la formule la plus utilisée en matière d’insertion des jeunes. Près de 40% des jeunes bénéficiaires sont remis aux études, contre 6% remis au travail. Mais la proportion de jeunes remis aux études varie fortement (de 0 à 70%) selon les communes. Dans les 9 plus grandes communes wallonnes, les taux varient de 22% à Charleroi, à 53% à La Louvière.

Les CPAS ont en effet une large marge d’appréciation en matière de financement ou non des études pour les bénéficiaires du DIS. Pour l’IDD, la proportion dépend surtout de la politique communale, favorable ou non à la remise aux études des jeunes.

(photo : biloes)

Savoir plus :

Vers l’étude : Jeunes et CPAS en Wallonie sur le site de l’IDD.




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