La crise pèse sur les pensions

La crise économique a relevé à la hausse le poids des pensions sur le produit intérieur brut (PIB), indique le Comité d’étude sur le vieillissement (CEV).

Les perspectives à long terme des dépenses sociales présentées dans le dernier rapport du CEV sont plus pessimistes et incertaines que celui de l’année précédente.

Entre 2008 et 2060, le coût budgétaire du vieillissement s’élève à 8,2% du PIB. Le rapport précédent indiquant un coût représentant 5,9% seulement du PIB entre 2008 et 2050, soit 2,3 points de moins.

La crise économique explique 1,2 point de pourcentage en plus. L’hypothèse de croissance annuelle de productivité a été revue à la baisse, ce qui explique 0,9 point de pourcentage du PIB. Enfin, en raison des perspectives de population, l’horizon de projection s’étend maintenant jusqu’en 2060 (10 ans de plus), ce qui augmente de 0,2 point de pourcentage le coût du vieillissement.

En partant de l’hypothèse où les pensions ne seraient pas autant liées au bien-être (indexation) que maintenant, le coût du vieillissement pourrait diminuer de 0,9 point, à 7,3% de PIB.

Une autre hypothèse est la remise au travail des plus âgés (+55 ans) afin d’augmenter de 14 points leur taux d’emploi pour atteindre 71% en 2060. Ce scénario ramènerait le coût du vieillissement à 7% du PIB, soit 1,2 point de moins que l’hypothèse de référence.