Psychothérapie : l'UPPCF plus nuancée sur la loi De Block
L’Union professionnelle des psychologues cliniciens francophones a tenu à clarifier certains points évoqués la semaine dernière par la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Santé mentale au sujet de la loi sur la psychothérapie.
Le 19 janvier dernier, la Ligue Bruxelloise Francophone pour la Santé mentale (LBFSM) a publié une lettre annonçant les 4 recours qui seront introduits ce lundi 30 janvier contre la loi sur la psychothérapie. La Ligue s’est également posé une série de questions auxquelles le président de l’UPPCF a tenu à répondre. Il a également commenté d’autres points "pour élargir le point de vue sur cette loi". Extraits choisis.
"Ce recours n’est pas indispensable"
Parmi les 4 recours annoncés par la LBFSM, celui porté par la Plateforme des professions de santé mentale concerne les institutions de formations et les formateurs. Pour Thierry Lottin, président de l’UPPCF, "Il est évident que cette problématique devra être à l’ordre du jour du Conseil Fédéral des professions de soins de santé que va créer cette loi. Ce recours n’est pas indispensable."
Faux constat
"L’appel d’offre pour constituer le Conseil Fédéral des professions de santé mentale a été fait sur mesure pour certaines fédérations, pas pour d’autres. Le Conseil va légiférer sur des questions de psychothérapie or aucune personne expérimentée en psychothérapie ne siège dans ce Conseil Fédéral", argumentait la LBFSM. Pour T. Lottin, ce constat est totalement faux. "Bon nombre de psychologues cliniciens qui seront mandatés par les associations de psychologues reconnues à participer à ce Conseil sont constituées de psychologues cliniciens formés à la psychothérapie (pas nécessairement à l’approche cognitivocomportementale, ainsi certains ont une formation en systémique ou en psychanalyse, etc.) ; c’est le cas de l’Union Professionnelle des Psychologues Cliniciens Francophones par exemple."
Questions à régler ultérieurement
En ce qui concerne les questions posées par la LBFSM, l’UPPCF suggère de les soumettre ultérieurement à la ministre devant le Conseil Fédéral des professions des soins de santé mentale que va créer la loi. Voici un exemple de question/réponse :
LBFSM : "Quels sont les formations reconnues qu’elles soient universitaires ou dispensées par une haute école ou par un institut ? Les formations suivies par le passé sont-elles valables ?"
UPPCF : "Question à régler par le Conseil Fédéral des professions de soins de santé que va créer cette loi. Un groupe de travail portant sur la psychothérapie planche sur ces questions car être formé correctement à la psychothérapie suppose davantage que ce que prévoit la loi actuelle. Les écoles de formation reconnues dans le milieu professionnel devront pouvoir continuer à former à la psychothérapie."
Pour lire le courrier complet de l’UPPCF : c’est ici
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