Un site de l'Agence pour le Non-Marchand
Informations, conseils et services pour le secteur associatif

Grève des SAJ/SPJÂ : ce n'est pas encore gagné

11/02/14
Grève des SAJ/SPJ : ce n'est pas encore gagné

Si la CSGSP a levé son préavis de grève vendredi passé, la CSC-Services Publics a choisi lundi de maintenir jusqu’au 25 mai 2014 son préavis d’actions dans les Services d’Aide à la Jeunesse (SAJ) et les Services de Protection Judiciaire (SPJ).

"La CSC-Services publics ne cède pas au chantage du gouvernement de la Communauté française", a martelé le syndicat chrétien dans son communiqué de presse. "Elles sont largement insuffisantes pour résoudre les problèmes du secteur tant à court terme qu’à long terme", a-t-il ajouté.

« La mobilisation se poursuit  »

Le syndicat libéral CSGSP a lui estimé les propositions de la ministre Huytebroeck « avancées ». « La mobilisation se poursuit », a tout de même annoncé vendredi le secrétaire fédéral Patrick Lebrun dans un communiqué de presse. Il considère en effet que les problèmes des SAJ et SPJ ne pourront pas être résolus sous cette législature.

Propositions à court terme

Les propositions sur la table, approuvées jeudi passé par le gouvernement de la Communauté française étaient «  à prendre ou à laisser », a expliqué la ministre de l’Aide à la Jeunesse Evelyne Huytebroeck, interrogée jeudi passé au micro du 7-9 sur La Première (RTBF). La ministre a ajouté « qu’à court terme, ça (ndlr : les propositions) pourra rencontrer les revendications mais il est clair, et là je lance un appel vraiment en fonction des élections et des discussions qu’il y aura, qu’il faudra répondre à la fois aux problèmes sociaux qui sont en amont et à la fois aux problèmes de refinancement de l’aide à la jeunesse ».

Malaise général

« A moyen terme, et je vais être très claire, le secteur de l’aide à la jeunesse vit un malaise qu’il faut rencontrer. Vous savez, aujourd’hui, l’aide à la jeunesse, c’est le réceptacle des exclusions qu’on trouve ailleurs. Vous avez entendu hier les CPAS wallons qui tirent la sonnette d’alarme, on entend les hôpitaux, on entend la santé mentale et aujourd’hui nous sommes en train de régler les exclusions qui se font, que ce soit dans l’emploi ou que ce soit dans le logement et ça retombe évidemment en bout de ligne dans l’aide à la jeunesse. », a-t-elle conclu.

Lire aussi :

 La grève des SAJ/SPJ suspendue
 Colère des SAJ/SPJ : la réunion tant attendue
 L’Aide à la Jeunesse, ça craint
 Les Services d’Aide à la Jeunesse toujours en grève
 Les services d’aide à la jeunesse et de protection judiciaire en ont marre
 40.000 jeunes pris en charge par l’Aide à la Jeunesse



Ajouter un commentaire à l'article





« Retour

Nos suggestions