Wallonie : nouvelle mesure pour doper l'emploi des jeunes dans le secteur non-marchand
Chaque année, la Région wallonne déploie des moyens à la réinsertion de jeunes peu qualifiés sur le marché de l’emploi. À travers la mesure « Emplois jeunes dans le secteur non-marchand », la Wallonie favorise les aides au milieu psycho-social.
La création d’emplois pour jeunes dans le secteur non-marchand a lieu dans le cadre de projets globaux, parmi lesquels "le pacte de solidarité entre les générations". Cette mesure a été approuvée par le Gouvernement de la Région wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles et concerne les milieux suivants :
– l’Accueil extrascolaire (AES) ;
– les Centres de soins de jour (CSJ).
*Tous les deux relevant soit du secteur associatif ou public local.
Offrir expérience professionnelle et formation
Chaque année, un budget global est mis à disposition des employeurs du secteur non-marchand relevant du champ d’application du Maribel social. Cette enveloppe budgétaire est gérée au départ des Fonds paritaires de sécurité d’existence des secteurs concernés, soit :
– Fonds Maribel social pour le secteur public dont les institutions/employeurs dépendent ;
– Fonds Maribel social de la Commission paritaire 330 (Commission paritaire des établissements et des services de santé - chambre 2 personnes âgées "Centres de soins de jours") ;
– Fonds social pour le secteur des Milieux d’Accueil d’Enfants de la Commission paritaire 332.
Les Fonds précités s’engagent en outre à assurer une formation à chaque jeune engagé sous le dispositif des "Emplois jeunes dans le secteur non-marchand".
130 emplois jeunes
Au total, ce sont plus de 130 emplois jeunes qui sont subventionnés en Wallonie. La répartition est la suivante : 8,8 en Centres de soins de jour, 72, 14 dans l’Accueil extrascolaire et 50,8 pour l’Accueil extrascolaire en secteur public.
Quel public visé ?
La mesure "Emplois jeunes dans le secteur non-marchand" s’adresse aux jeunes peu qualifiés qui répondent aux conditions suivantes :
– Ne pas avoir atteint l’âge de 30 ans ;
– Ne plus être soumis à l’obligation scolaire ;
– Posséder, au maximum, le Certificat d’Etude Secondaire Supérieure (CESS).
Sont assimilés aux jeunes peu qualifiés, les personnes détentrices d’un diplôme / d’une attestation / d’un certificat de moniteur pour la garde d’enfants.
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