130.000 jobistes par intérim

Le secteur intérim a employé près de 130.000 étudiants sur un an, indique une étude d’Idea Consult. L’étude a été réalisée à la demande de Federgon, fédération d’entreprises active dans le secteur de l’intérim.

La nouvelle réglementation sur le travail étudiant a doublé le nombre de jours pendant lesquels un étudiant peut travailler tout en gardant un taux de cotisation ONSS réduit. Et ce y compris en dehors des mois d’été.

Entre avril 2005 et mars 2006, 129.878 jobistes ont choisi le secteur de l’intérim, dont 118.182 sur les 3 mois d’été 2005. Selon un sondage auprès de 500 jobistes, près de 8 étudiants sur 10 sont au courant de la nouvelle réglementation.

Près des 3/4 des jobistes en intérim proviennent de Flandre, contre 22% en Wallonie et 5% à Bruxelles. Cette forte différence est cependant à relativiser, le travail intérimaire étant un peu plus développé en Flandre.

Les jobistes intérimaires étaient dans 53% des cas des hommes, contre 47% des cas des femmes. 38% avaient entre 15 et 19 ans, et 57% étaient âgés de 20 à 24 ans. A peine 5% avaient entre 25 et 29 ans.

La proportion de non-Belges dans les jobistes intérimaires est de 4%. Chez les intérimaires ordinaires (non-jobistes), le pourcentage de non-Belges atteint 14%.

Avec une méthode de reconnaissance de nom utilisée par le VDAB, le bureau d’étude a estimé l’origine ethnique des étudiants jobistes. Sur base du prénom et/ou du nom de l’étudiant, le pourcentage de jobistes d’origine turque ou maghrébine est estimée entre 5 et 6%.

Les étudiants prennent un job de vacances avant tout pour se faire de l’argent de poche (93%), pour acquérir de l’expérience professionnelle (71%), et pour avoir une bonne référence sur leur CV (62%). Le circuit du travail intérimaire est surtout apprécié des étudiants pour la possibilité de choix : décider quand travailler et pouvoir accepter ou non une proposition d’emploi.