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La maison de repos trop chère ?

25/03/09
La maison de repos trop chère ?

Le coût moyen d’une maison de repos s’élève à 1.285 € par mois. Or, le montant moyen d’une pension est de 925 € pour un employé, et de 640 € pour un indépendant.

Le coût d’une maison de repos peut varier de 700 à plus de 2.500 € par mois, indique la Dernière Heure ce 24 mars. Le prix varie selon le type de logement (maison de repos, MRS, résidences-services, Flat-Hôtel), du type de chambre et des services offerts.

Lorsque la pension ne suffit pas, le supplément est pris en charge par la famille ou, à défaut, par le CPAS. Le CPAS peut le cas échéant se retourner vers les débiteurs d’aliments (la famille), suivant un barème selon les revenus et le nombre de personnes à charge.

Proposition de loi

Une proposition de loi veut réviser ces barèmes de récupération.

Actuellement, les barèmes s’échelonnent de 36 à 902 euros, et commencent à partir d’un revenu imposable de 20.335 euros pour une personne seule sans personne à charge. Pour une famille avec un revenu de 31.723 € ayant deux enfants à charge, le montant de l’intervention est de 119 € par mois.

Le texte propose de relever le revenu plancher de 20.335 à 30.475 euros, et de limiter l’intervention à maximum 375 €. La différence serait supportée par les CPAS (les communes).

Réaction des CPAS

Mais pour les CPAS, cette proposition limite tellement l’application de la solidarité familiale qu’il n’est plus guère question d’obligation alimentaire. Pour un ménage avec un revenu de 40.000 € avec 2 enfants, l’intervention passerait de 225 à 29 € par mois. Et celui qui a un revenu moyen (24.422 € en 2005) ne serait plus de facto débiteur d’aliment.

Pour les trois associations belges de CPAS, soit on modifie quelques points négatifs actuellement rencontrés (comme des récupérations trop élevées auprès de débiteurs ayant des revenus assez élevés), soit on organise un débat fondamental. Pour les fédérations, si le secteur des personnes âgées pouvait compter sur un meilleur financement (de la part du fédéral), le prix pour les pensionnaires diminuerait et l’intervention des CPAS serait ramenée au minimum.

(photo : unitingchurchsa)



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