Les pauvres fument davantage
Malgré la hausse des prix, les groupes sociaux moins favorisés fument de plus en plus, indique une enquête du CRIOC.
Le Centre de recherche et d’information a effectué des interviews en face à face, auprès de 2050 Belges de plus de 15 ans.
Le nombre de fumeurs connaît une diminution régulière depuis 25 ans, passant de 40% en 1982, à 22% en 2007.
Il y a toujours davantage d’hommes qui fument tous les jours (25%) que de femmes (19%), mais la différence tend à se réduire. Les plus gros fumeurs sont les trentenaires (29% de fumeurs), les célibataires (28%), et ceux qui habitent dans le hainaut (28%) ou la Flandre orientale (27%).
La consommation "journalière" atteint 25% chez les 15-29 ans, et augmente jusqu’à 29% chez les 30-39 ans. puis diminue avec l’âge, pour se situer à 10% chez les 65 ans et plus.
Pourtant, ce n’est pas la volonté qui manque. Plus de six fumeurs sur dix déclarent vouloir arrêter dans un avenir proche. Cependant, 26% seulement semblent réellement décidés. Les plus décidés sont les quarantenaires et les 18-29 ans.
La classe sociale influence la consommation
La classe sociale influence aussi la consommation de tabac. Il y a moins de fumeurs dans les classes sociales supérieures (19%) et moyennes (22%). Parmi la classe sociale inférieure, le taux est de 23%, en augmentation de 9% par rapport à l’année précédente. La motivation est aussi plus élevée chez les groupes sociaux moins favorisés (41%) que chez les groupes sociaux supérieurs (29%) et moyens (16%).
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