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Les infirmières étrangères de retour en Wallonie

18/06/13
Les infirmières étrangères de retour en Wallonie

Depuis mars 2012, les maisons de repos gérées par des CPAS et les intercommunales hospitalières wallonnes ne pouvaient plus engager d’infirmières étrangères (hors UE et bulgares et roumaines).

En effet, ne sachant si le décret élargissant l’accès à la fonction publique aux non-Belges s’appliquait également aux CPAS et intercommunales, l’administration wallonne de l’emploi avait bloqué les permis de travail des infirmières étrangères.

Conséquence : une aggravation de la pénurie d’infirmières...

Pour remédier au problème, un décret sera voté d’ici peu. Celui-ci permettra aux infirmières étrangères de travailler dans ces institutions wallonnes. Par ailleurs, les permis "gelés" seront renouvelés avec effet rétroactif.



Commentaires - 9 messages
  • bravo

    damiannedelcu@yahoo.com jeudi 20 juin 2013 16:57
  • oui,il n y a plus beaucoups d infis en belgique ,mais comment va t on se faire comprendre pour nos symptomes a une maladie,les traitements a adopter si vous ne comprenez rien bizarre,venir en belgique travailler sans comprendre il faut etre courageux mais cela existe dans le temps avec les travailleurs de la mine italiens et...alors voila l objectif financier moins payer et gagnant pour eux parce que la vie moins cheres chez eux et nous on devra un jour s adapter pour gagner sa vie!!!!et travailler!!!!

    bucheron jeudi 20 juin 2013 17:42
  • BonjourrnPourquoi faire rentrer des infirmières étrangères alors que des infirmières belges sont au chômage et que l'on engage pas car trop agée (à partie de 45 ans !!!) Pénurie dites-vous ?rnLes maisons de repos se font du beurre en prenant des étrangères malléables et corvéables et dont ils ne reprennent pas les anciennetés !!!

    bio de danone jeudi 20 juin 2013 17:58
  • bravo les décideurs ! une fois de + on brade la profession (vu que tout ce qui compte c'est le rendement (au détriment du personnel soignant)... La bonne question serait peut-être avant tout de se demander pourquoi les infis ne veulent plus travailler à prix bradés et à des conditions humaines (un peu de dignitié humaine svpl)... Et on continue dans la voie du monde du profit, du jetable, de la surconsommation humaine (mais surtout, continuez à croire qu'il s'agit du non marchand... un leurre imposé qui est cher payé par nos soignants. Comment le monde peut-il aller bien ou mieux avec de telles décisions...débiles (même un enfant n'oserait pas résonner comme nos décideurs)

    ventenpoupe jeudi 20 juin 2013 19:38
  • ouf.. pouvez-vous comparez les soins d'avant et d'aujourd'hui? Je préfère m'auto soigner que d'aller me laisser dans les bras de n'importe qui parce que les capitalistes décident d'ignorer la relation humaines qui est l'élément primordial que cherchent les vieux dans ces maisons de repos. Pourquoi appeler ses services non-marchand encore aujourd'hui car les grosses têtes qui ont ces maisons ne parlent qu'en terme d'intérêt. Pensez svp en terme de QUALITE de soin et vous prendrez de bonnes décisions.

    miss2067 vendredi 21 juin 2013 10:09
  • Etant associé à la gestion d'une maison de repos, je m'étonne des généralités qui sont émises tant sur la qualité des infirmler(e)s étranger(e)s que sur le fait que les directions de maisosns de repos ne visent que profit au détriment de la qualité. La réalité est plus complexe. Nous avons été dans l'obligation de nous tourner vers des sociétés de recherche d'infirmier après avoir constater que le secteur Maison de repos et maison de repos et de soins était un secteur qui n'était pas recherché et: ou attractif pour les infirmières belges, celle-ci préférant le secteur des soins à domicile. Nous avons fait l'expérience malheureuse d'infirmières belges dont la motivation était un refuge de fin de carrière, d'infirmières souffrant de d'inaptitudes pour cause divers et/ou de service de nuit à cumuler avec des activités en domicile de jour... Les infirmières roumaines et l'infirmier indien qui prestent chez nous sont arrivés avec une équivalence reconnue et des parcours divers. Chacun(e)s se sont présenté(e)s avec une volonté d'adaptation à nos techniques de soins et de s'intégrer aux équipes en place.

    Mr-mrs-rs vendredi 21 juin 2013 10:59
  • La décision prise est bonne mais la question est de savoir pourquoi y a-t-il manque d'infirmier en Belgique ? Si on sait que dans pratiquement tous les instituts d'enseignement des soins infirmiers plus de la moitié sont des ressortissants français et qu'à la fin des études ils vont travailler chez eux. Non seulement ça, il y a aussi des infirmiers du Sud résident en Belgique et naturalisé belge qui ont leur équivalence mais qui travaillent jusqu'à ce jour comme aide-soignant selon le visa INAMI qui leur a été donné, et c'est ça le manque d'infirmiers? Quand on parle des étrangers, tous ne sont pas mauvais, il y aussi meilleurs qu'en Belgique mais dans une Institution de repos et des soins à Bruxelles, on a connu des infirmières roumaines qui ne savaient faire des injections et le directeur demandait aux aides soignantes qui ont l'équivalence du diplôme d'infirmier de leur apprendre le métier, je pense que la vie des pauvres vielles personnes respectables est mise en danger.
    Bref, que les autorités prennent les infirmiers en considération dans leurs revendications, ceux-ci prendront bien soins de nous et ne vont plus travailler à l'étranger ou comme indépendant.

    koco vendredi 21 juin 2013 12:23
  • Je suis assistante en soins hospitalier, diplôme que nous obtenions à l'époque (1982) après avoir fait 2 années d'étude d'infirmière. J'ai travaillé pendant 30 ans avec le 54bis comme une infirmière A2, dont 20 ans comme infirmière, seule, la nuit, responsable d'un service de chirurgie. Il y a deux ans, il a été décidé que je ne pouvais plus être responsable d'un service. Cependant, quand je travaille avec une infirmière étrangère qui a été engagée pour reprendre ma fonction ou une intérimaire c'est bien moi qui lui apprend ou lui montre le boulot !!! Pourquoi n'a t'ont pas mis en valeur mon diplôme pour expérience utile (comme on le fait pour des plombiers!) plutôt que d'engager des infirmières à l'étranger. Il y en a sûrement qui s'intègrent mais je pourrais vous parler de cas vécus! ou cela n'a pas été le cas et qui ne sont pas quantifiés et analysés...

    douro samedi 22 juin 2013 14:46
  • Bientôt les infirmières belges se tourneront vers une patientèle privée afin d'être respectées dans leur savoir par des gens prêts à investir dans leur santé.

    Shani lundi 24 juin 2013 14:47

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