Les services AVJ jugés satisfaisants

11/09/07

90% des bénéficiaires sont satisfaits à très satisfaits du service AVJ auquel ils ont recours, indique un rapport de l’AWIPH.

Les services d’aide à la vie journalière (AVJ) permettent aux personnes handicapées physiques de vivre de manière autonome dans un logement individuel. Les services assurent une aide 24h sur 24, 7 jour sur 7. Les services assurent une assistance sans laquelle les bénéficiaires devraient vivre en institution ou en sollicitant un membre de la famille. Les 3/4 des bénéficiaires vivent seuls. La moitié a entre 45 et 59 ans.

Dans les réponses, les bénéficiaires admettent que le personnel les traitent avec respect. Dans 95% des situations, le service n’a jamais pris de décision à la place du bénéficiaire, hormis des conseils ou des remarques.

Cependant, le rapport propose d’améliorer la discrétion et le respect du secret professionnel. 14% des répondants regrettent que des éléments de conversation avec le personnel aient été communiqués à d’autres personnes. Le même nombre de personnes indiquent avoir déjà subi des intrusions du personnel dans leur vie privée.

A la demande de la personne handicapée, l’assistant aide la personne à effectuer des activités comme le lever, la toilette quotidienne, l’habillage, les transferts, l’aide aux repas... Les personnes handicapées habitent dans un quartier de logements sociaux, dans un rayon de 500 mètres autour du service AVJ, auxquelles elles sont reliées par un système de télécommunication.

Le délai moyen d’attente se situe généralement dans une fourchette de 6 à 10 minutes, mais dépasse la 1/2 heure dans 6% des situations. Le temps d’attente moyen est jugé raisonnable pour 83% des bénéficiaires. Les bénéficiaires souhaiteraient qu’il y ait un renforcement de l’équipe aux moments les plus chargés de la journée (temps de midi, couchers). D’autres facteurs peuvent influencer la perception du temps, tel que l’urgence de la demande, la crainte que l’appel ne soit pas passé, le fait d’attendre...

Neuf services en Wallonie assure une aide à la vie journalière à 114 personnes handicapées physiques.

Savoir plus :

Voir le rapport : Enquête de satisfaction des bénéficiaires
des services d’aide à la vie journalière (PDF)

Commentaires - 2 messages

Je suis globalement d'accord avec les résultats de l'enquête étant donné que je suis bénéficiaire d'un service d'aide à la vie journalière. Néanmoins je constate qu'il n'y a pas d'uniformité dans la manière de s'occuper des personnes entre les différents services wallons. Il est évident aussi que la liste des services rendus doit être adaptée en fonction des besoins. Il y a des actes qui sont interdits et qui font partie pourtant de la vie quotidienne. Il y a donc pas mal d'incohérence d'autant plus si l'on veut respecter réellement la vie privée et le libre choix des personnes à disposer d'elle-même. Il est absolument nécessaire que le personnel soit formé, non seulement au niveau de la manutention individuelle dont la pratique de terrain ne correspond que rarement à ce qui est écrit dans les bouquins mais aussi dans d'autres domaines de la vie relationnelle. On a l'impression, même dans un service d'aide à la vie journalière que nous ne faisons pas partie du même monde que celui des valides qui nous assistent. Cela est intolérable si l'on s'en réfère aux principes élémentaires de l'égalité des chances, de toutes les chances, non seulement sociale mais aussi affective et sexuelle par exemple.
Certes dans les services d'aide à la vie journalière ou prend de l'autonomie mais on est toujours dépendant d'une tierce personne. Comment comprendre alors que, d'un côté nous valons, vis-à-vis de la vierge noire, une tierce personne et d'autre part, en service d'aide à la vie journalière, nous soyons encadrés seulement de 0,8 assistants équivalents temps pleins. C'est apparemment incohérent !
On a parfois l'impression que l'on veut compliquer la vie de la personne handicapée en augmentant les services autour d'elle alors qu'il serait tout aussi intéressant d'avoir du personnel totalement polyvalent.
Voilà donc quelques réflexions sur le vif que je voulais partager avec vous.
Chaisardbelge mardi 2 octobre 2007 22:34
je sui d'accord avec ce commentaire et on nous parle de confort et on nous retire des actes avjs au fur et à mesure exemple il a était décidé que de se faire raser uniquement avec un rasoir éléctrique la barbe et non plu avec un rasoir à lames normales car l'aide avj riquerai de blesser le bénéficiaire
moi je ne comprends pas ce type de décision
cela fait dix ans que cela ne constituez pas un probléme jusqu'à ce jour
comfort du bénéficiaire acte à la vie journaliére ou cela nous ménet ils ??
MAGHFOUR ABELKRIM
Krimo mercredi 26 mars 2008 00:18

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