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L'intelligence artificielle au service du bien-être des handicapés

13/01/17
L'intelligence artificielle au service du bien-être des handicapés

La semaine dernière a eu lieu le salon d’électronique CES de Las Vegas. De nombreux produits y étaient présentés dont certains visent à rendre meilleure la qualité de vie des personnes handicapées. Les progrès du secteur technologique offrent de nouveaux espoirs quant à l’amélioration de leur quotidien.

Dans le domaine de la technologie, plusieurs idées sont mises à profit pour venir en aide aux personnes handicapées. Récemment, un père et son fils mettaient au point Obi, un robot qui donne à manger et qui permettait aux personnes de retrouver leur autonomie. La semaine dernière s’est déroulé le salon d’électronique CES à Las Vegas, au cours duquel plusieurs innovations ont été présentées.

Des innovations

BrainRobotics présentait une prothèse de main capable d’interpréter les signaux envoyés par les muscles résiduels de l’utilisateur. L’objectif de la startup est, selon son fondateur Bicheng Han, de fabriquer une prothèse à un prix accessible au grand public, mais également de bonne qualité avec un contrôle précis de la force exercée par chaque doigt. Comme l’explique Kacper Puczydlowski, un expert interrogé par la RTBF : « L’utilisateur peut contrôler (la prothèse) en se servant de la force de ses muscles », comme il le ferait de manière naturelle pour bouger les doigts de la main. L’entreprise prévoit une commercialisation d’ici un an pour moins de 3000 dollars, un record puisqu’actuellement, ce type de produit vaut plusieurs dizaines de milliers de dollars.

La robotique : une aide pour les malvoyants

La société israélienne Orcam montrait pour sa part un appareil baptisé MyEye, qui s’adapte sur une branche de lunettes. Le dispositif intègre une caméra, qui regarde ce qui est devant l’utilisateur ou ce qu’il montre du doigt et un haut-parleur. Grâce aux technologies de reconnaissance visuelle d’une autre société israélienne, MobilEye, ce dispositif peut lire un texte, identifier des produits au supermarché ou des personnes. Il est commercialisé depuis peu en France par l’intermédiaire d’Essilor.

Des objets connectés

L’entreprise danoise Oticon présentait, elle, un appareil auditif connecté facilitant la vie des malentendants. L’appareil reçoit un message directement dans l’oreille de son utilisateur, et peut aussi déclencher automatiquement la cafetière quand on l’allume le matin.

Des exosquelettes pour les paraplégiques

Hyundai, quant à elle, montrait un prototype d’exosquelettes robotisés qui s’adressent plus particulièrement aux paraplégiques. Le modèle H-MEX rend la capacité de se lever, marcher ou monter des escaliers. Cependant, comme l’a expliqué un ingénieur, Jung Kyungmo à la RTBF, même si des études cliniques sont en cours dans divers hôpitaux, Hyundai n’a « pas de plan pour produire des produits grand public. »

Un exosquelette lombaire bientôt commercialisé

La startup Japet de Lille (nord de la France) espère commercialiser son exosquelette lombaire Atlas d’ici fin 2017 ou début 2018 et n’exclut pas par la suite de le décliner pour les problèmes au niveau des cervicales, ou pour les myopathies. Cet appareil repose sur quatre colonnes motorisées qui s’étirent afin de décompresser la colonne vertébrale et permet de soulager les douleurs lombaires.

Et en Belgique ?

La Belgique doit mettre les bouchées double en matière d’inclusion des personnes handicapées dans la société. En technologie, le pays est actif surtout dans le domaine médical, avec notamment cette jeune entreprise namuroise qui a développé une interface de commande vocale, baptisée Soline. L’objectif ? Simplifier la vie des personnes porteuses d’un handicap. L’été dernier, deux robots humanoïdes ont également rejoint les équipes du CHR Citadelle et AZ Damiaan pour accueillir les patients.



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