La gestion de la violence des jeunes filles au sein d'institutions éducatives

La violence peut recouvrir un large éventail de phénomènes et son appréhension dépend très largement des critères retenus pour la caractériser. Dans l’hypothèse qui nous occupe, nous appelons « ce pouvoir d’agresser », agressivité et son « moyen d’expression », violence. Nous considérons que la violence, un des moyens d’expression de l’agressivité, est déclenchée par l’ensemble des relations que nous entretenons chaque jour avec notre entourage.

Au sein d’une institution, ce phénomène prend une ampleur considérable. La permanence des interactions, leur visibilité accrue et le fonctionnement institutionnel constituent autant de facteurs qui exacerbent le côté interactif de la vie en société.


Dans quelle mesure le développement des facultés cognitives, indispensable à la vie en société, dépend de l’interaction avec l’environnement familial ? Et quelle influence opère la qualité de ces facultés sur les relations que nous entretenons chaque jour avec notre entourage ? Quel rôle peuvent jouer ces interactions tant dans l’émergence que dans l’apaisement de comportements violents ?
Dans le cadre de ce mémoire, nous tentons de répondre à ces questions et de jeter un éclairage nouveau sur la violence des jeunes filles.