Des soins de santé pénitentiaires « inhumains » et peu financés

Le Docteur Van Mol dénonce la rapidité de la prise en charge des soins des prisonniers dont une partie souffre de maladies graves. Il dénonce aussi le fait que les médecins ne sont pas payés depuis plusieurs mois et ce malgré que des revendications ont déjà été faites il y a quelques mois.

Qualité de soins et rapidité

Les patients peuvent souffrir de maladies graves telles que la tuberculose, le sida ou de troubles psychiatriques comme c’est le cas pour 10% des prisonniers. Si la fréquence de ces maladies est plus importante que dans d’autres milieux, des médecins comme Anne Chapelle déclarent n’avoir que 5 minutes pour s’entretenir avec le patient sur un diagnostic grave . Cette prise en charge rapide peut amener à une médication sous contrainte qui peut « s’avérer mortelle », selon Monsieur Van Mol chez certains patients ayant des troubles psychiatriques. Le manque de temps les en empêche.

Conditions de travail difficiles

La Ministre Turtelboom a débloqué un budget de 80 millions d’euros pour les soins de santé dans les prisons. Ce qui est loin est d’être insuffisant. Des médecins comme Anne Chapelle ne sont plus payés depuis le mois d’août. A cause de cela, certains médecins songent à démissionner.
Suite à des mécontentements des médecins sur leurs conditions de travail au mois de septembre, La ministre Turtelboom avait promis qu’une réforme devrait avoir lieu mais en tenant compte du contexte budgétaire actuel.

Malgré l’absence de réponse actuelle aux revendications des médecins, un comité ministériel restreint a entre-temps conclu un accord pour la construction de 7 prisons supplémentaires pour pouvoir faire face à la surpopulation carcérale.