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Pénurie de lits dans les maisons de repos et de soins wallonnes d'ici 10 ans

20/03/14
Pénurie de lits dans les maisons de repos et de soins wallonnes d'ici 10 ans

L’institut pour un Développement durable a publié ses calculs en matière de besoin de nouveaux lits dans les maisons de repos et de soins. Il prévoit une pénurie de places d’ici 2024.

A la veille du transfert des compétences en matière de Maisons de repos (MR) et de Soins (MRS), l’Institut pour un Développement Durable publie ses chiffres et tire ses conclusions politiques. D’après ses calculs, sur base de l’évolution de la population, il y aurait un besoin de 6.000 lits supplémentaires d’ici 2024, rien qu’en Région wallonne.

Deux considérations politiques

Quelques centaines de lits wallons ont été couverts entre 2010 et 2014. A ce jour, la Wallonie compte 47.500 lits pour une population de 3.4 millions d’habitants. D’ici 2024, il resterait environ 5.500 lits à mettre place en Wallonie, y compris ceux en cours de construction. C’est leur première considération politique. La deuxième concerne le sous-financement structurel. Les maisons de repos et les maisons de soins ne bénéficiant pas du même financement, « il faudrait environ 25 millions en plus pour donner à toutes les catégories de résidents le même financement pour le personnel soignant que celui dont bénéficient les lits MRS ».

Alternatives

D’autres alternatives pourraient atténuer cette pénurie, telle que « l’ouverture de centres de soins de jour et de lits de court séjour, l’amélioration et l’intensification de dispositifs de maintien à domicile, l’occupation des wallons de lits actuellement occupés par des français et, dans une moindre mesure, la construction de logements en résidences-services », d’après Philippe Defeyt, l’auteur du rapport. L’augmentation des moyens d’action dans ces ces autres politiques est, d’après lui, « implicitement dépendante » d’une augmentation du nombre de lits.
L’Institut pour un Développement durable qualifie ces besoins de « défi d’envergure ». «  Des choix difficiles s’imposeront donc », conclut Philippe Defeyt.



Commentaires - 1 message
  • Autre solution, faire en sorte de ne pas vivre trop vieux, ce qui en vient au débat de l'euthanasie et de l'acharnement thérapeutique.

    nathagui jeudi 27 mars 2014 10:24

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