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« J’aime mon métier » : la campagne s’étend à tout le secteur du non-marchand

22/12/22
« J'aime mon métier » : la campagne s'étend à tout le secteur du non-marchand

Lancée en mars 2022, la campagne d’information et de valorisation des professions psycho-médico-sociales « J’aime mon métier » prend de l’ampleur. Vu l’engouement suscité auprès du secteur et de ses travailleurs, cette opération initiée par le Guide Social entre, dès à présent, dans une seconde phase élargie aux professions du non-marchand. Vingt-six nouveaux métiers et fonctions dont certains sont jugés critiques sur le marché de l’emploi seront mis à l’honneur via des articles, des vidéos, des podcasts et d’autres types de contenus. Objectifs : créer des vocations auprès des jeunes, revaloriser et remotiver les professionnels, informer le grand public et communiquer sur les accords du non-marchand. Soutenue par les autorités bruxelloises, cette nouvelle édition est coconstruite avec les partenaires sociaux bruxellois et les (con)fédérations sectorielles.

Cela fait 10 mois que la campagne « J’aime mon métier » met à l’honneur des professionnels de la santé et du social. « Nous avons déjà donné la parole à plus de 100 professionnels du secteur de la santé et du social », dénombre Emilie Vincotte, co-directrice de l’Agence pour le Non-Marchand, à l’origine de la campagne.

Née au lendemain de la crise sanitaire, cette action propose une nouvelle approche plus positive des métiers liés aux soins de santé. On le sait : ces professions sont essentielles et porteuses de sens mais elles souffrent cependant d’une désaffection et d’une crise des vocations entraînant des pénuries au sein des effectifs, notamment dans les rangs des infirmier.ère.s.

« À travers les nombreux témoignages que nous avons publiés sous forme d’articles, de vidéos et de podcasts, nous avons voulu raconter les réussites plutôt que les échecs en mettant en avant les parcours personnels. Nous avons pris le temps de recueillir et de raconter toutes ces histoires passionnantes qui nous ont été confiées avec sincérité. C’est précisément cette authenticité que ces femmes et ces hommes partagent avec le public : ils ouvrent leurs portes pour offrir une immersion fascinante dans leur quotidien, sans tabou, ni faux-semblant. Il faut impérativement continuer à valoriser ces professionnel.le.s que chacun d’entre nous sera amené un jour à croiser dans sa vie », précise Emilie Vincotte.

 Lire aussi : Travailler dans la santé et le social : lequel de ces métiers de contact est fait pour vous ?

254 contenus uniques et plus de 860.000 lectures combinées

Il en résulte une série de portraits intimistes centrés sur l’humain et accessibles gratuitement sur la plateforme du Guide Social. Ils sont infirmiers, aides-soignants, psychologues, kinésithérapeutes, logopèdes, ergothérapeutes, psychomotriciens, assistants sociaux, éducateurs… tous ont partagé la passion de leur métier dans des échanges vibrants. Depuis les quatre coins de la Wallonie et de Bruxelles, ils ont contribué à améliorer la compréhension du secteur psycho-médico-social et de son caractère hétérogène en raison de la multitude et de la diversité des métiers qu’il regroupe.

Des jeunes qui débutent aux professionnels plus expérimentés, ils se rejoignent tous sur un point : la fierté d’exercer un métier qui a un impact positif sur la vie des gens et sur la société, en général. C’est un fait : la quête de sens dans son travail est devenue aujourd’hui une priorité et un besoin majeur pour bon nombre de travailleurs.

Dans ce contexte, il n’est donc pas étonnant que la première phase de « Jaime mon métier » ait trouvé son public. En 10 mois, l’opération comptabilise près de 860.000 lectures combinées d’articles dont certains ont été lus plus de 20.000 fois. Au total, 254 contenus uniques ont été publiés dont 104 témoignages (78 articles, 10 vidéos et 16 podcasts) et 150 fiches métiers consacrées à des thématiques spécifiques telles que les formations, les débouchés et les salaires. Les podcasts ont enregistré, quant à eux, près de 6.000 écoutes.

Des contenus dédicacés aux accords du non-marchand

Vu l’engouement suscité auprès du secteur et de ses travailleurs, cette opération compte s’inscrire dans la durée et entre, dès à présent, dans une seconde phase. Concrètement, à quoi doit-on s’attendre ? “Nous poursuivons au sein de l’ANM trois objectifs principaux : premièrement, nous souhaitons remotiver et accompagner les futures générations. Grâce à un travail de fond dans les écoles, nous allons donner la parole aux étudiants. Deuxièmement, nous continuerons à revaloriser le quotidien des travailleurs : la visibilité accordée à leurs métiers ces derniers mois a été source de re.motivation non négligeable. Troisièmement, nous ambitionnons de toucher davantage le grand public en nouant plus de partenariats médiatiques et sectoriels”, détaille Emilie Vincotte.

Le retentissement de la campagne n’a pas échappé aux autorités bruxelloises qui ont décidé de soutenir l’opération via une subvention qui poursuit trois objectifs. Primo : donner une portée plus large à la campagne. Si cette première phase se concentrait essentiellement sur le secteur psycho-médico-social, elle s’élargit à présent aux métiers et fonctions du non-marchand. Pour rappel, en région bruxelloise, les accords du non-marchand, signés en décembre 2021, prévoient une revalorisation des métiers du non-marchand via une augmentation de budget de 30 à 57 millions d’euros (entre 2021 et 2024) pour le secteur. Secundo : élargir la campagne au grand public. Tertio : traduire les contenus de “J’aime mon métier” en néerlandais pour les rendre accessibles partout à Bruxelles ainsi qu’en Flandre.

Focus sur de nouveaux métiers et fonctions et secteurs comme les ETA

Pour atteindre ces objectifs, la phase 2 de la campagne « J’aime mon métier » se concentrera sur 26 nouveaux métiers et fonctions dont certains sont jugés critiques dans le secteur du non-marchand et s’ouvrira à des opérateurs tels que les entreprises de travail adapté (ETA).

Parmi les fonctions et métiers qui seront mis en valeur, on retrouvera : accompagnateur.trice dans le secteur du handicap, moniteur.trice en ETA, agent de suivi psycho-social, conseiller.ère en prévention, aide-ménager.ère (sociale) ainsi que des fonctions de coordination et administratives telles que directeur.trice, responsable financier, comptable, etc.

Les contenus prendront de nouveaux formats

Autre nouveauté : les contenus pourront prendre diverses formes additionnelles : au-delà des articles, des vidéos, des podcasts et des expositions photos, d’autres contenus digitaux comme des live sur les réseaux sociaux ou des capsules documentaires viendront enrichir la plateforme.

Lors de la première phase de « J’aime mon métier », de nouvelles formes de contenus comme la mise en place d’une exposition a déjà été expérimentée. Cette expo photo itinérante regroupe des portraits de travailleurs passionnés dans leur quotidien professionnel. Une manière de sensibiliser autrement le public aux métiers de la santé et du social. Cette exposition peut être accueillie dans divers lieux comme les maisons médicales, les galeries, les bureaux d’une organisation, etc.

Les contenus sont visibles sur le site du Guide Social et sur www.jaimemonmetier.be :

Une initiative de la plateforme du Guide Social avec le soutien de la CoCof, Cocom, Iriscare.



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