Statut de salarié pour les accueillantes d'enfants : des promesses en l'air
A la veille des élections, la Plateforme pour le statut des accueillantes conventionnées revient sur le statut de salarié accordé aux accueillantes d’enfants. D’après l’association, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles n’a pas tenu ses promesses.
Lire notre dossier complet : Les accueillantes d’enfants revendiquent leur statut de salariées
La Plateforme pour le statut des accueillantes conventionnées, aidée par la centrale nationale des employés (CNE*) demandent « fermement » lors d’un communiqué que le « gouvernement prenne les dispositions nécessaires pour proposer une solution » au statut de salarié pour les accueillantes d’enfants.
Situation insuffisante
Depuis quelques mois, la Plateforme pour le statut des accueillantes conventionnées se mobilise pour défendre leur situation. Elle est composée de partenaires sociaux, des fédérations des services et de mouvements féminins et familiaux.
2.500 accueillantes d’enfants attendraient depuis 2003 un statut de salariée (normalement prévu dans les 5 ans). Les accueillantes d’enfants conventionnées bénéficient de certains droits et de sécurité sociale mais c’est l’absence de revenus fixes, de congés payés, d’indemnité de chômage ou de pécule de vacances qui fait gronder le secteur.
10.000 places d’accueil
Le ministre de l’Enfance Jean-Marc Nollet avait promis d’en faire un dossier prioritaire et de déposer une note au gouvernement. Mais rien n’a été officiellement annoncé. Même combat pour le courrier de la Plateforme adressé au ministre le 24 avril dernier qui est resté sans réponse. Pourtant c’est grâce aux accueillantes d’enfants qu’environ 10.000 places sont assurées en Wallonie-Bruxelles, alors que le secteur de la petite enfance manque cruellement deplaces d’accueil. Et faute de statut complet de salariées, les candidates accueillantes d’enfants sont de moins en moins nombreuses, met en garde la Plateforme.
*La CNE est la plus importante centrale syndicale en Belgique francophone. Elle organise et défend les employés et cadres des secteurs privés dont le secteur non-marchand (accueillantes d’enfants, maisons de repos, universités, aide à la jeunesse…).
Commentaires - 1 message
Ajouter un commentaire à l'article