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Travailler la nuit raccourcit la durée de vie

19/04/17
Travailler la nuit raccourcit la durée de vie

Selon les derniers chiffres du SPF Économie, 515.627 personnes travaillent habituellement ou occasionnellement de nuit en Belgique. Ce qui correspond à 11,4 % de la population active. Or, récemment, plusieurs études ont démontré que travailler en horaires décalés augmente le risque de mortalité.

Infirmiers, gardiens de prison, éducateurs,... Vous êtes nombreux à travailler en rotation de nuit dans les hôpitaux, les prisons, ou encore les associations d’action sociale du pays, alors que la majorité de vos compatriotes dorment à poings fermés. Sachez qu’à la longue, un travail avec des rotations de nuit peut avoir des effets nuisibles sur votre santé.

 Travailleurs de nuit : « veillez à améliorer votre hygiène de vie »
 A la faveur des travailleurs de nuit, des soins de santé en continu...

Une horloge biologique contrariée

Plusieurs études scientifiques révèlent qu’à long terme, le travail nocturne peut avoir des conséquences plus ou moins néfastes sur la santé. Aussi, selon une étude canadienne relayée début septembre par la BBC, 40% des travailleurs de nuit souffrent de troubles du sommeil. Cela serait dû à la difficulté du corps à s’adapter au changement d’horaires. Il ressort en effet qu’en régime de nuit, la sécrétion d’hormones du sommeil (mélatonine) se fait au petit matin plutôt que le soir pour ceux qui parviennent à s’adapter.

Par ailleurs, une autre étude - récemment publiée dans l’American Journal of Preventive Medicine et menée auprès de 75 000 infirmières sur une période de plus de 20 ans - fait état d’un risque accru de 11% de mortalité pour les travailleurs de nuit par rapport aux autres personnes.

Problèmes cardiaques, hypertension et cancer

Parmi les conséquences d’un travail de nuit sur la santé, on peut citer les maladies cardiovasculaires, l’hypertension artérielle, le diabète ou encore le cancer.

Cela étant dit, le fait que les horaires de nuit impliquent parfois d’importants problèmes de santé n’est pas neuf. En 2007 déjà, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considérait le travail de nuit comme cancérigène.

Des primes comme motivation

Pourtant, certains travailleurs sont volontaires pour le travail de nuit et y trouvent même des avantages non-négligeables. La compensation pécuniaire d’une part et le système de récupération d’autre part font du travail de nuit une opportunité professionnelle attractive.

Quoi qu’il en soit, si certaines personnes s’accommodent bien du travail de nuit, il convient de rester vigilant et de veiller à améliorer son hygiène de vie. Apprenez comment demain sur le site du guide social grâce aux conseils personnalisés du docteur Kempeneers, médecin du travail et directeur du service externe de prévention et de protection chez SPMT-ARISTA.

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Commentaires - 2 messages
  • Je félicite ceux qui travaillent la nuit surtout ceux qui travaillent en milieu hospitalier car ils contribuent à notre bien-être. Ils méritent d'être bien rémunérés et respectés
    car leur travail est dur. Ils devraient avoir une bonne hygiène de vie et récupérer les heures de sommeil perdues en travaillant pendant la nuit. On doit leur accorder de nombreux jours de congés pour leur permettre de s'aménager. Les hôpitaux devraient engager du personnel en plus. L'état devrait songer à créer des emplois pour ceux qui sont au chômage et au CPAS. Certains chômeurs cherchent du travail et ne trouvent pas car les employeurs sont très exigeants. D'autre part, les centres de formation (Bruxelles Formation) sont aussi exigeants car ils font des tests éliminatoires avant de suivre une formation avec stages.
    Je trouve que c'est dommage car ils réduisent les chances des personnes qui sont motivées de suivre ce genre de formations (comptabilité, agent d'accueil...). Et quand on réussit à ces tests, ils vous disent que vous êtes surqualifiés pour la formation. Il f

    Arickx Albertine jeudi 5 février 2015 21:49
  • On demande aux chômeurs de chercher des emplois c'est bien mais ceux qui sont universitaires et âgés de plus de 50 ans n'ont pas de travail car on leur dit qu'ils sont surqualifiés.
    Le gouvernement décide d'exclure les chômeurs du chômage au lieu de créer de nouveaux emplois. Les jeunes chômeurs risquent d'être confontrés au même problème que les chômeurs âgés et de longue durée.
    Qu'ils laissent la chance aux jeunes chômeurs de suivre les formations qualifiantes avec stages sans les tests éliminatoires qui réduisent les chances. Si le chômeur n'est pas motivé ou est tout le temps absent alors ils pourraient le sanctionné. Quant à l'article sur le travail de nuit, j'estime qu'une personne qui travaille la nuit elle doit absolument avoir congé car l'accumulation de travail sans repos favorise la somnolence au volant,les erreurs médicales, le surmenage, l'hypertensioin et la crise d'AVC si le travailleur n'arrive pas à récupérer les heures de sommeil. Pour résoudre ce problème, ils doivent impérativement engager d'autres personnes compétentes. Lorsqu'ils réduisent le nombre du personnel, les infirmières et les aide-soignantes sont surchargées de travail. Et parfois, le travail est bâclé car elles sont fatiguées. Il arirve aussi les erreurs médicales. Certaines font de dépression car elles sont surmenées surtout celles qui travaillent la nuit. En conclusion : je recommande à ces personnes de veiller à leur mode de vie et de privilégier le sommeil. Elles doivent éviter de faire des heures supplémentaires pendant la nuit. Elles devraient profiter de leur temps libre pour faire de la relaxation.
    Il faudrait former 2 ou 3 équipes de nuit à tour de rôle afin que toutes les personnes puissent prendre congé à tour de rôle après un travail exténuant. Je les admire car elles sont courageuses!
    .

    Arickx Albertine jeudi 5 février 2015 22:38

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