Le prestataire de service RH Acerta a réalisé une enquête dont le résultat a été rendu public en cette fin de semaine. Il s’avère que le secteur de la santé, en manque de bras, compte sur les étudiants pour se renforcer et faire face à la crise sanitaire. Les étudiants ciblés seront ceux qui se forment à l’heure actuelle afin d’obtenir les qualifications nécessaires pour entrer dans le champ de la santé.
En d’autres termes, ce sont notamment les étudiants en soins infirmiers qui sont attendus pour venir prêter main forte à la profession. Celle-ci, qui se bat contre le coronavirus depuis maintenant un peu plus d’un mois, est exténuée. Evidemment, ces étudiants ne seront pas tout de suite jetés dans le grand bain et chargé d’énormes responsabilités. Des règles bien établies seront respectées.
Etudiant et employeur : gagnant-gagnant
Amandine Boseret, conseillère juridique chez Acerta, confie : « Un établissement ne peut pas proposer un contrat étudiant à son infirmier stagiaire durant l’année académique. Les stagiaires ne peuvent donc pas devenir des étudiants jobistes éventuels durant les vacances de Pâques mais pourront l’être pendant les vacances d’été ».
En effet, un contrat de travail étudiant est généralement au bénéfice de l’employeur, puisque financièrement plus intéressant. C’est ce que pointe la conseillère juridique : « Conclure un contrat de travail avec un étudiant jobiste est financièrement intéressant pour les employeurs, car la cotisation sociale due est relativement faible. Quant à l’étudiant jobiste, il assume un rôle économiquement et socialement utile et acquiert immédiatement de l’expérience sur le terrain ».
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